"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Montalembert meurt le 13 mars 1870, au terme d'une maladie des reins dont la phase aiguë aura duré quatre ans. C'est une singulière entreprise que ce Journal des progrès de la mort dans la vie, tenu par le malade lui-même, condamné à l'immobilité, quasiment infirme, et qui note avec une méticuleuse précision tous les dérèglements du corps, sa dégradation inexorable, le sentiment de défaillance constante, la souffrance toujours renouvelée, l'impuissance des médecins et des médecines du temps. Et pourtant, à raison d'une heure ou deux par jour, le patient continue à lire et à écrire, à s'informer de l'actualité politique et religieuse, à s'adonner, autant que faire se peut, à ses activités d'Académicien, de rédacteur du Correspondant et d'écrivain. Sa demeure attire d'innombrables visiteurs, venus de toute l'Europe et des États-Unis ; passionnément intéressé par son temps, il aime à déceler les jeunes talents. Dans les derniers mois de son existence, il est associé aux débuts du ministère parlementaire d'Émile Ollivier, et conseille à la fois son ami Mgr Dupanloup et le nouveau gouvernement français sur la conduite à tenir au Concile de Vatican I : on ne saurait mieux affirmer "la suprématie de l'âme sur le corps et la victoire de la force morale sur toutes les misères de la nature".
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