Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Malgré le "grand dépouillement" de soi-même que vit Montalembert dans ces années 1859-1864, le Journal est d'une extraordinaire richesse. Il s'essaie dans les genres les plus divers. Une véritable réflexion politique est menée sur l'alliance du despotisme et de la démocratie sous le Second Empire. Le récit de voyage, dans la tradition du cosmopolitisme aristocratique, fait découvrir l'Allemagne, la Hongrie, la Pologne, l'Angleterre et l'Écosse. Les carnets d'un érudit amateur d'art s'intéressent au grand mouvement de restauration des cathédrales et des monuments médiévaux, ainsi qu'à la peinture chrétienne du groupe des Nazaréens. Héritier des romantismes anglais et allemand, Montalembert développe une sensibilité à la fois religieuse et esthétique au paysage, inscrivant la cathédrale ou la ruine dans un cadre végétal ou aquatique. Il vit aussi les expériences les plus exaltantes, comme le triomphe éphémère du libéralisme catholique au Congrès de Malines, immédiatement condamné par l'encyclique Quanta cura et le Syllabus, ou les plus "crucifiantes", comme l'entrée en religion de sa fille Catherine. Personnalité incomprise parce que toujours à contre-courant, Montalembert jette sur son temps un regard sans concession.
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