"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Etrange destin que celui de ce texte : 45 ans après la guerre, Jean Daladier retrouve les notes rédigées au jour le jour par son père de 1940 à 1945, durant sa captivité.
L'accusé du procès de Riom - mort depuis vingt ans sans avoir jamais publié aucun texte personnel - redevient à travers ces carnets l'accusateur du régime de Vichy. Pièce à conviction différée dans le grand procès de l'Histoire, ce Journal de Captivité constitue un témoignage plus authentique que nombre de plaidoyers baptisés " Mémoires ".
A travers la liberté de ton et les fulgurances de style de ces pages tour à tour graves, ironiques et désabusés, où les portraits décapants le disputent aux analyses prophétiques, l'enthousiasme à l'indignation, les notations intimes du prisonnier aux considérations historiques de l'homme d'Etat, le personnage se livre dans toute sa nudité - radicalement différent de sa légende.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !