"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans son premier roman, Le Goût des garçons, Joy Majdalani explorait sans pudeur et sans complaisance l'éveil à la sexualité de jeunes adolescentes. Dans Jessica seule dans une chambre, voici des femmes à l'âge adulte.
Jessica a vingt-trois ans. Elle s'impatiente dans la minuscule chambre d'étudiante qu'elle loue sous les toits de Paris : elle va nonchalamment de garçon en garçon. Louise a vingt-neuf ans. Elle a réussi sa vie, à son grand déplaisir : une carrière dans un fonds d'investissement ? des amis aux conversations clinquantes et banales ?
Alors qu'il vient d'être quitté par Louise, Justin rencontre Jessica. Il est l'objet du roman, vraiment l'objet. Jessica et Louise le transforment tour à tour en soupirant, en sauveur, en fardeau. L'objet n'a de valeur que par les moyens de se détester qu'il engendre entre les deux femmes. Chacune tente de reconstituer la vie de l'autre au moyen de bribes : indices glanés sur les réseaux sociaux, informations soutirées à Justin, silhouettes aperçues derrière les vitres des bars. Après des mois de fantasmes et d'obsessions, vient le moment de l'affrontement.
Cette histoire d'amitié et de haine recense tous les petits séismes de l'existence de ces jeunes femmes, dont la férocité est un combat contre le désespoir qui les guette. Comment supporter l'atroce concurrence que, parfois, les femmes se créent ?
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