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Boudu sauvé des eaux, La Grande Illusion, La Règle du jeu...
Jean, le réalisateur de ces chefs-d'oeuvre, fils de Pierre-Auguste Renoir, passe sa jeunesse auprès du peintre. Cavalier, aviateur, grièvement blessé pendant la guerre de 14-18, amateur de voitures de sport, de jolies femmes et de cinéma américain, comment va-t-il devenir ce cinéaste que l'on considère toujours comme l'un des plus grands ? Le rêve et les audaces techniques marquent ses premiers films.
Avec les années 30 et le Front populaire, il s'engage, s'inspire de faits divers et montre, avec un style toujours très personnel, les différentes classes de cette société qui, dit-il, " danse sur un volcan ". En 1940, pour échapper à l'occupation nazie, il s'exile aux Etats-Unis où il tourne plusieurs films remarquables et différents avant d'aller, la guerre finie, en Inde tourner Le Fleuve, sa première oeuvre en technicolor.
Il réalise aussi Le Carrosse d'or à Rome et, de retour à Paris, tourne French Cancan, à la gloire du spectacle. Pour écrire cette biographie, Célia Bertin s'est livrée à une véritable enquête. De Paris à la Provence, de Los Angeles à la Bourgogne, elle a interrogé tous ceux qui l'ont connu. A travers leurs témoignages, la ressemblance avec le père éclate. Comme Pierre-Auguste Renoir, Jean avait banni le mot art de son vocabulaire, mais dans son travail de réalisateur, il exprimait, autant que ce dernier, les émotions qu'apportait à son génie " le spectacle de la vie ".
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