Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Jean-Jacques Rousseau ; la cité et les choses

Couverture du livre « Jean-Jacques Rousseau ; la cité et les choses » de Denis Faick aux éditions Privat
  • Date de parution :
  • Editeur : Privat
  • EAN : 9782708969438
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les contradictions dans la pensée de Rousseau ont fait surgir d'infinies questions et suscité de nombreux débats.
On a pu soutenir l'unité de son oeuvre ou à l'inverse son impossible harmonie. D'autres ont évoqué une bipolarité où deux mondes idéaux se faisaient face. Qu'on parle de déchirure,... Voir plus

Les contradictions dans la pensée de Rousseau ont fait surgir d'infinies questions et suscité de nombreux débats.
On a pu soutenir l'unité de son oeuvre ou à l'inverse son impossible harmonie. D'autres ont évoqué une bipolarité où deux mondes idéaux se faisaient face. Qu'on parle de déchirure, de division indépassable ou d'une dialectique qui réconcilie, l'unité de l'oeuvre reste contestable. Les tensions entre l'individu et le citoyen, ou entre la présence des choses et l'imagination, ne cessent d'animer les controverses.
Si Rousseau est l'impossible unité, comment prétendre alors en présenter une ? Comment peut-on dépasser les contradictions les plus manifestes qui semblent s'enraciner dans l'oeuvre ? Peut-être faudrait-il voir, alors, que l'oeuvre de Rousseau propose deux pôles. L'un est l'idéal, l'autre n'est qu'une solution par défaut quand on évolue dans une société dévoyée. En ce sens, une partie de l'oeuvre n'a de sens que parce que l'idéal n'est pas réalisé ; elle n'aurait pas lieu d'être dans le cas contraire.
Cela signifie, en définitive, que l'oeuvre de Rousseau se divise au moins en deux parties, qu'une dialectique qui les unirait est impossible, mais que les contradictions qui les sous-tendent n'en sont pas réellement puisque l'une exclut l'autre.

Donner votre avis