80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
1968. J'ai quatre ans. Au milieu d'un paisible village, ma main dans celle de ma mère, je me retrouve devant une immense porte rouge. La porte s'ouvre : « Bonjour, madame, voici donc le petit Frédéric ? » (.) Après, tout va très vite. On me tire par le bras, j'avance à reculons en hurlant des « maman ! » auxquels elle ne répond pas. À travers les jupes grises des « fiancées de Jésus », je regarde s'éloigner cette mère venue me déposer ici, comme un paquet.
On l'aura compris, ce livre n'est pas une biographie d'« artiste » mais l'évocation, au fil des cicatrices, d'une jeunesse chaotique en quête d'amour et d'identité. Avec ses fugues et ses errances au coeur de la misère humaine, avec les femmes recherchées comme autant de mamans, et les hommes comme troublante découverte. Avec, enfin, la révélation du métier d'acteur. Pour oublier, jouer à la vie, acteur, ce n'est pas si mal. Et ça lui réussit.
Un texte fort, sans complaisance, et un vrai « ton ». Frédéric Deban, semble-t-il, est aussi un écrivain.
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