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1935. La jeune comédienne belge Andrée Tainsy croise le chemin de Jane Bathori, cantatrice de trente-quatre ans son aînée, créatrice de tant de mélodies françaises et qui vient de recevoir la Légion d'honneur. De là naît une communauté de vie, vécue avec courage dans les années troubles du XXe siècle, jusqu'à la disparition de Jane en 1970. Le florilège de leur correspondance croisée, échangée à chaque période de leur éloignement, traduit la relation singulière de leur vie quotidienne et témoigne aussi du bouillonnement de la création musicale et théâtrale de cette époque, en France et en Argentine où elles s'exilèrent durant la Seconde Guerre mondiale. Jane Bathori, mezzo-soprano et pianiste, promeut les mélodies de Debussy, Ravel et tant d'autres, au travers de cours à la Schola Cantorum, de programmes de radio et de livres. Andrée Tainsy entame la première partie de sa carrière au théâtre avec Pitoëff, Fresnay-Printemps ou Barsacq et au cinéma avec un premier tournage au Chili.
D'un style vivant, teintées d'humour badin parfois, ces lettres restituent toute la présence de leurs auteures. S'y expriment autant leur intimité amoureuse, qu'elles évoquent sans tabou, que leurs rencontres artistiques avec les comédiens et les musiciens les plus en vue de cette époque.
Linda Laurent, pianiste américaine et professeure titulaire à la Central Connecticut State University, a soutenu sa thèse de doctorat sur le rôle d'interprète de Jane Bathori (1982) et publié plusieurs travaux liés à cette cantatrice. Sa longue amitié avec Andrée Tainsy a conduit celle-ci à lui léguer cette correspondance qu'elle publie et commente avec érudition et affection.
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