Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
« Reportage » sur un jeune drogué et sur la souffrance subie par sa famille, "J'ai tué mon fils" est un récit romancé. Romancé car l'auteur a changé les noms et les lieux. Il a également ajouté des dialogues, mais l'ensemble des évènements est strictement réel. TOUT est décrit dans son contexte exact. Puisque c'est le « père » qui raconte, René Provane n'a fait que transmettre ses propos, parfois édulcorés pour adoucir le récit. Les dialogues sont là pour en faciliter la compréhension. René Provane a vu, de jour en jour, une famille se détruire, se liquéfier par un fils drogué pour finalement s'évanouir dans la nature. Histoire terrible de la vie d'un jeune garçon qui se droguait : tout ce que ce jeune homme a fait d'effroyable, de lamentable, depuis le vol jusqu'à la prostitution est décrit dans le détail. L'auteur a soutenu moralement, sans vraiment réussir, cette famille impuissante et ravagée par le chagrin. Il n'est pas même certain d'être parvenu à traduire l'angoisse, le désespoir et les terribles moments qu'a subie cette famille bourgeoise.
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