Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

J'ai réussi à rester en vie

Couverture du livre « J'ai réussi à rester en vie » de Joyce Carol Oates aux éditions Points
  • Date de parution :
  • Editeur : Points
  • EAN : 9782757821589
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

C'est pour une pneumonie sans gravité que Raymond, le mari de Joyce Carol Oates, a été hospitalisé. Pourtant, une semaine plus tard, au moment même où il devait rentrer chez lui, Raymond meurt d'une violente et soudaine infection. Rien ne laissait présager un tel drame. L'écriture aide Joyce... Voir plus

C'est pour une pneumonie sans gravité que Raymond, le mari de Joyce Carol Oates, a été hospitalisé. Pourtant, une semaine plus tard, au moment même où il devait rentrer chez lui, Raymond meurt d'une violente et soudaine infection. Rien ne laissait présager un tel drame. L'écriture aide Joyce Carol Oates à conjurer ce malheur brutal et à réaliser un exploit: réussir à rester en vie.

Donner votre avis

Avis (2)

  • Voilà un récit d'une justesse sur le deuil, où selon l'expression "faire son deuil"...
    Vilaine expression qui nous intimerait d'oublier...
    Est-ce posssible?

    Cette grande auteur, partage avec nous la perte de son mari.
    Non elle ne le croyait pas immortel, mais lorsque l'âge venant ils...
    Voir plus

    Voilà un récit d'une justesse sur le deuil, où selon l'expression "faire son deuil"...
    Vilaine expression qui nous intimerait d'oublier...
    Est-ce posssible?

    Cette grande auteur, partage avec nous la perte de son mari.
    Non elle ne le croyait pas immortel, mais lorsque l'âge venant ils évoquaient le sujet aucun des deux ne voulait penser qu'il survivrait à l'autre.

    Et puis l'inommable est survenu, plusieurs mois après un accident de voiture qui aurait pu leur coûter la vie à tous les deux.

    Un banal coup de froid ? Qui fait basculer la vie de Ray. Sa femme Joyce essaie de se remémorer quand et pourquoi il a attrappé cette bactérie qui la laisse seule sur le bord de la route .

    Tout passe par des mots simples, la narration de cette solitude qui lui tombe dessus, les tracasseries administratives, les manifestations amicales et l'abondance (comme le veux la coutume aux Etats-Unis) d'offrir de la nourriture. Elle, la Veuve, veut que cela n'existe pas, que Ray soit là, près d'elle, comme il l'a toujours été.

    Il doit être dans une autre pièce, ce n'est pas lui qu'elle a laissé, figé, dans son lit d'hôpital à 1heure du matin, lorsque le personnel, lui a demandé de vider la chambre des effets personnels de Ray.

    Tout lui fait mal : les chats de Ray qui la fuient, le New York Times dans son emballage bleuté, qui cligne de l'oeil chaque matin, les engagements pris qu'elle se doit (à elle-même) d'honorer.

    Les courriels échangés avec leurs amis, qui comme eux s'expriment par l'écrit et dans lesquels elle va pouvoir extérioriser l'indicible : "Nous sommes adonnés au langage pour la senté mentale qu'il apporte..."

    Tout en délicatesse, l'auteur met des mots sur nos maux.

    Ce livre est un vrai guide de survie, sans recette aucune, il nous indique le chemin de notre coeur, le seul qui sache ce qui est bien pour nous dans ces moments où tout est blessure.

    L'auteur a refait sa vie, selon la formule consacrée, un an plus tard, à soixante-dix ans.

    Son merveilleux style ne se dément pas dans ce récit, et l'auteur partage avec le commun l'anéantissement, la solitude et aussi le désarroi devant les jours qui continuent d'exister, car le monde ne s'arrête pas sur notre douleur.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.