80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Mattéo Miceli signe un texte inclassable, entre introspection et méditation existentielle. Abordant de front la douloureuse question de la solitude, il interroge le sens de son existence et en révèle la précarité. Son approche du monde est hantée par la fragilité des êtres. Il a une conscience aiguë du caractère tragique de son existence et ressent cruellement son impuissance face au temps qui passe. Il refuse de se plier aux injonctions de la « loi de la jungle industrielle » qu'il exècre, et évoque de façon très critique la dématérialisation des relations sociales et l'asservissement au travail. La partie la plus lumineuse du texte rassemble les portraits d'êtres singuliers, qui le rattachent à la vie. Le récit de son amitié avec Olga, une vieille dame inconsolable après avoir perdu l'amour de sa vie ainsi que l'ode à Odile, la femme aimée, inaugurent de belles envolées lyriques. Seule la relation amoureuse semble échapper aux faux-semblants, à l'hypocrisie. Mais avant tout, c'est le choix de l'écriture qui prime sur le reste de ses préoccupations : « elle est la seule à croire en moi. Elle s'impose naturellement. » Car pour lui, « l'acte d'écrire est une pulsion ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année