"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
5 ans d'infiltration fichus en l'air d'un seul coup de fil !
Quand le Capitaine de l'Infinity convoque Patty Stardust au risque de griller sa couverture, l'agente est furieuse : sa mission au sein de la Guerilla symbolique était sur le point d'aboutir ! Mais Patty connaît-elle vraiment ce groupe d'artistes psychédéliques ? Quand elle comprendra que le happening organisé par leur gourou risque de coûter la vie à une bonne partie des passagers du vaisseau, l'agente va devoir revoir ses priorités !
Quatrième reboot à bord de l'YSS Infinity. Cette fois-ci c'est Patty Stardust, agent infiltrée au sein de la Guérilla symbolique depuis cinq ans qui doit abandonner urgemment son travail et griller sa couverture pour aller explorer la nécropole intergalactique. Comme les précédentes intervenantes, elle a huit heures devant elle pour comprendre ce qui empêche le vaisseau d'avancer.
Toujours aussi bien cette série. J'en suis à la moitié et à chaque épisode, j'ai l'impression de lire une nouvelle histoire. Cette fois-ci, Patty Stardust en est l'héroïne. Infiltrée dans une guérilla post-hippie, ou néo-hippie, des artistes qui pratiquent l'amour libre, la fumette ou autre prise de substance faisant planer. Liberté avant tout. C'est au moins ce que l'on en comprend de l'extérieur. Mais sans doute est-ce plus compliqué pour qu'il y ait besoin d'une agent infiltrée, la communauté est-elle si pacifique que cela ? Et quid de ce ce millionnaire mécène de cette guérilla : quel rôle joue-t-il ?
Couleurs psychédéliques, références à cet univers et aux hippies, certaines que j'ai repérées, telle cette grenouille (p. 37) qui est à la tête de musiciens et danseurs (cf. Love is all de Roger Glover, écoutez, je vous garantis la chanson dans la tête pour au moins la journée, non non, ne me remerciez pas c'est cadeau). Puis le nom même de l'agent Patty Stardust... Encore une fois, la bande dessinée fonctionne parfaitement. Toujours scénarisée par Lewis Trondheim aidé cette fois par Kris et dessinée par Martin Trystram. Peut-être pas la plus dense des aventures, mais l'une des plus simples à suivre et de très jolies choses à l'intérieur malgré les méchants qui rôdent.
Il n'est pas encore trop tard pour débuter cette excellente série dès le début ; pour rappel, voici mes recensions sur chaque tome : Romance et macchabées, Retour vers le Führer, L'évangile selon Emma.
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