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Infinis graffiti

Couverture du livre « Infinis graffiti » de Claude Londner aux éditions Complicites
Résumé:

C'était en 2018. Au mois d'août. Dès 8 heures du matin, le thermomètre était déjà à plus de 30 degrés. C'était le 11 du mois d'août dans le calendrier international et le jour choisi par les rebelles- justiciers pour L'attaque globale. Ils allaient tout faire sauter : l'électricité de Kaboul,... Voir plus

C'était en 2018. Au mois d'août. Dès 8 heures du matin, le thermomètre était déjà à plus de 30 degrés. C'était le 11 du mois d'août dans le calendrier international et le jour choisi par les rebelles- justiciers pour L'attaque globale. Ils allaient tout faire sauter : l'électricité de Kaboul, toutes les infrastructures informatiques, les caches d'armes qu'ils avaient méticuleusement repérées : celles des Moudjahidines de nombreuses factions, des talibans et de Daech ; les immeubles sordides qui leur servaient de planques et de prison pour les otages, les véhicules 4x4 que les terroristes avaient volés et récupérés pour leur usage personnel. On va faire « Le grand ménage » pour changer un peu, disaient les militaires rebelles en parlant de leur Mission... Soigneusement, ils avaient chargé des drones de bombinettes pas trop lourdes mais très méchantes qui allaient cibler les extérieurs. Soigneusement, ils avaient préparé des attaques virales numériques qui taperaient à la même heure tous les sites et toutes les infrastructures informatiques qu'ils avaient visés.

Soigneusement, ils avaient positionné des bâtons de dynamite avec des détonateurs à chaîne électrique télécommandée dans tous les dépôts d'explosifs localisés autour de Kaboul. Le chronomètre à rebours venait d'être réglé, il restait 35 minutes avant le lancement de l'opération. Dans peu de temps, chacun des quatre justiciers allait déclencher sa partie du feu d'artifices de la cyber-guerre. Une joie sereine illuminait leurs yeux, ils ne disaient rien car ils étaient habitués au silence productif d'énergie. Qui les aurait vus à ce moment-là, aurait pensé qu'ils étaient en pleine méditation transcendantale, dans la paix et le bien-être des grands Sages...

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