Nous roulions vers l'île où Philippe fêtait son cinquantième anniversaire quand Laure se mit à éternuer. C'était son premier rhume. C'était la première fois, en outre, quand nous eûmes pris une chambre d'hôtel, qu'elle me priait de la laisser seule. Puis, le lendemain, de poursuivre le voyage sans elle. Sans voiture, également. Toutes choses que je n'eusse jamais imaginées mais auxquelles je me pliai, le pouce bientôt levé au bord de la nationale.
Un roman original et déroutant, quelques jours d'une vie banale où rien ne se déroule comme prévu, des rencontres insolites, on ne sait pas trop si on doit rire ou pleurer, en tout cas, ne pas oublier les mouchoirs, le rhume est contagieux !
Un avis mitigé sur cette lecture, et je reste carrément sur ma faim avec un tel dénouement.
J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce roman. Une histoire pourtant simple, l'idée était intéressante : un homme est prié par sa femme, grippée, de pousuivre seul le chemin jusqu'à une île bretonne où ils sont attendus pour un anniversaire. Nous suivons donc son parcours ponctué de rencontres et de nombreux questionnements. Malheureusement, si l'homme est torturé, le style l'est aussi ! C'est presque illisible, des phrases tarasbiscotées et à rallonge, des longueurs, on ne voit pas bien où il veut en venir.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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