80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
"Comment se relève-t-on du divan ? Et pourquoi faire ? En ce qui me concerne, j'avais besoin de mouvement et de nouvelles sensations. C'est pourquoi j'ai continué ma route en faisant des études de cinéma. L'apprentissage du cinéma - kine - m'est apparu comme une évidence mêlant au mouvement, l'esthétique - esthesi - la science des perceptions et des sens. Je voulais m'éloigner du « champ du langage, de la parole et de l'objet » cause du désir, afin d'entrer dans la sphère de la perception, de la sensation et de l'objet érigé en valeur culturelle. Il ne me semblait pas indigne d'interroger, d'une place différente, ce qu'est l'image, le regard, la voix, le réel. Apprendre à réaliser des films dont la vocation est d'être perçus directement par les sens. S'en coltiner la conception puis la réalisation, quitte à devenir bête, tout en conservant la liberté acquise grâce à la psychanalyse. Le thème de l'errance s'est imposé de lui-même, pour des raisons psychanalytiques et cinématographiques parce que l'errance, l'abandon de l'idée de - totalité, est un excellent outil d'exploration. Sigmund Freud dans la Traumdeutung écrit que le rêve n'est pas structuré comme un scénario mais comme un rébus. Il nous appelle en phonétisant à nous intéresser à la voix. Gilles Deleuze dans sa conférence sur l'acte de création nous rappelle que le propre du cinéma, c'est la disjonction entre l'image et le son. Claude Bailblé, - enseignant à Paris 8, nous incite à imaginer le cinéma du futur comme un cinéma"
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