80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un quartier pourri, des mômes en vadrouille, des amoureux de dix, onze ans. Et puis les copains, la musique, Mai 68, la liberté... On connaît par coeur.Sauf que les parents (qu'on n'écoute que d'une oreille) s'entêtent à raconter de drôles d'histoires...Changement de décor : les années d'Occupation, les semelles de bois, les rafles. Une vieille républicaine espagnole, la Maria, crache entre les bottes des Allemands... Ailleurs, une Mademoiselle Rose fait chanter aux enfants dans la montagne «Maréchal, nous voilà !»...Mais les jeunes gens qui s'aiment ne se laissent pas distraire pour si peu : ils sont trop occupés à se rendre mutuellement la vie impossible. À rire. À se saouler. À se courir après. À se faire des enfants. À se plaquer...Les «vieux» racontent toujours, qu'on les écoute ou pas. Et tout à coup ce qu'on a glané au hasard vous alerte ou vous intrigue ou vous transperce le coeur...Peut-on pardonner à sa mère ?
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