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Icônes ; les arts chrétiens d'orient au Petit Palais

Couverture du livre « Icônes ; les arts chrétiens d'orient au Petit Palais » de  aux éditions Paris-musees
Résumé:

Ouvrage accompagnant l'ouverture d'une salle dédiée au christianisme oriental au Petit Palais.
Le Petit Palais détient le plus important ensemble d'icônes en Frances. Enrichie en 1998 du legs de la collection d'icônes de Roger Cabal (1929-1997), en complément des objets d'art byzantin entrés au... Voir plus

Ouvrage accompagnant l'ouverture d'une salle dédiée au christianisme oriental au Petit Palais.
Le Petit Palais détient le plus important ensemble d'icônes en Frances. Enrichie en 1998 du legs de la collection d'icônes de Roger Cabal (1929-1997), en complément des objets d'art byzantin entrés au musée en 1902, grâce au legs des frères Dutuit, ces oeuvres sont désormais réunies grâce au mécénat de la Fondation Sisley-d'Ornano, dans une nouvelle salle dédiée au christianisme oriental.
L'ensemble ainsi constitué invite à mesurer l'importance de l'art sacré et l'étendue des pratiques culturelles de l'Orient chrétien du Xe au XIXe siècle, depuis la Grèce à l'Éthiopie, en passant par les Balkans, les îles de la Méditerranée, jusqu'à la Russie.
Au coeur de la collection, les icônes sont issues de différentes écoles de peinture présentes dans le monde orthodoxe du XVe au XIXe siècle. La chute de Constantinople, en 1453, entraîne la fin de l'Empire byzantin, au sein duquel sont nées ces peintures sur bois à fond d'or représentant le Christ, la Vierge ou les saints. Cependant, l'usage de ces objets de culte se perpétue dans les communautés chrétiennes passées sous domination ottomane en Grèce et dans les Balkans. La Crète, possession vénitienne où de nombreux artistes de Constantinople se réfugient, devient un centre de production, lié à l'Italie. La Russie, nouvelle puissante gardienne de l'héritage orthodoxe, continue de produire des icônes issues de différents foyers artistiques, selon une tradition qui, dès le Moyen Âge, avait emprunté à Byzance une partie de ses canons.
Le livre invite à pénétrer cet univers visuel, en montrant la permanence comme les infinies variations de ces images reprises à travers les époques. Il rappelle comment ces oeuvres, d'abord des objets de culte, jouent un rôle central dans la liturgie comme dans la dévotion privée des Églises orientales. Il explore la façon dont le christianisme, à la différence du judaïsme et de l'Islam, a développé un intérêt pour la figuration, s'appuyant en Orient sur une véritable théologie de l'image sainte

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