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Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair : Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.
" Suzanne Collins réussit un tour de force rare : écrire une suite encore meilleure que le premier tome. "
Katniss est dans l'expectative, dans le doute absolu mais aussi la paranoïa. Elle ne comprend pas vraiment ce qui s'est produit. Comme toujours elle se demande à qui elle peut faire confiance. Elle erre dans les ruines de ce qui fut le district Douze et se sent responsable de tous les malheurs car elle est une forte tête, totalement ingérable et elle pense que ce qui est arrivé est la punition de son comportement.
La guerre est là, entre les districts et le Capitole, mais surtout le district Treize qui est armé et surentrainé et qui vit dans une sorte de règlement militaire avec tout ce que ça entraîne de contraintes et d'obéissance. Et bien sûr, Katniss, l'électron libre, n'aime aucune de ces deux choses. Mais tous luttent pour abattre Coriolanus Snow et le Capitole dans le but d'installer la démocratie.
Ce tome trois est absolument passionnant. Il est très violent mais différemment des précédents. On y voit toute la perfidie et la mégalomanie des dirigeants. Leurs méthodes sont abominables pour arriver à leurs fins. On tremble pour nos héros, mais pas de la même manière ni pour les mêmes raison que dans les tomes un et deux. On se trouve plongé dans plein de moments douloureux. L'autrice est parvenue à merveille à renouveler l'intérêt de l'histoire, où plutôt à le faire durer, à trouver un nouvel angle.
Le côté exaspérant, c'est la propension à l'autoflagellation de Katniss. À chaque mort, elle pense que c'est de sa faute. J'y ai trouvé un petit côté égocentrique de croire que les gens meurent pour elle alors qu'ils meurent pour la liberté. À moins que ce soit parce qu'elle n'a pas vraiment eu d'enfance que son regard sur le monde est biaisé.
À travers cette dystopie, c'est notre époque et nos sociétés qu'on aperçoit. Ça y ressemble tellement, avec cet individualisme forcené, le narcissisme exacerbé, la frivolité, la vacuité ambiante et la futilité de beaucoup qui en oublient les misères du monde d'en bas. Sans oublier les dictateurs mégalomanes et cyniques.
Alors, les américains ont vraiment une morale très différente de la nôtre. Je les trouve toujours beaucoup trop dans le jugement, même face à des impondérables, comme s'ils leur fallait absolument des coupables, des boucs émissaires. Néanmoins j'ai adoré ! J'ai tremblé, j'ai été en colère, j'ai été triste, mais j'ai espéré, beaucoup. Car, comme il s'agit du dernier tome, je me suis demandée, un peu inquiète, qui l'autrice allait faire mourir. On est embarqué tout le long et ce dernier opus clôt magnifiquement l'histoire, avec un épilogue que j'ai trouvé vraiment à la hauteur.
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