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Dernier tome de la trilogie, la révolution est en place. Katniss, symbole de cette résistance malgré elle, va devoir s’allier et coopérer avec le district 13 que tout le monde pensait détruit.
Pourquoi j’ai beaucoup aimé cette trilogie ?
Bien que le public visé initialement est un public jeune, il peut sans aucun problème se lire chez l’adulte.
Il y a justement des messages de l’auteure qui, je trouve, sont bien plus accessibles et compréhensibles auprès d’un public adulte que d’adolescents.
L’auteure nous fait réfléchir sur ce qu’est le Bien et le Mal dans le contexte d’une guerre. Y a-t-il toujours qu’un méchant et une victime dans l’Histoire ? Ne serait-ce pas plus ambigu que cela ?
Est-ce que sacrifier et utiliser des vies peut se justifier dans une guerre ? Y a-t-il réellement une fin à tout cela ? Est-ce que d’éliminer “l’ennemi” résoudra tous les problèmes pour lesquels on se bat ?
Est-ce que sacrifier et utiliser des vies peut se justifier dans une guerre ? Y a-t-il réellement une fin à tout cela ? Est-ce que d’éliminer “l’ennemi” résoudra tous les problèmes pour lesquels on se bat ?
On a malheureusement souvent une vision manichéenne dans les romans jeunesse. Or, là, c’est tout l’inverse.
Suzanne Collins nous démontre que dans les deux camps, il y a des abus de pouvoir et des atteintes à la morale. Mais alors comment faire pour trouver un juste milieu ? C’est justement tout le questionnement de Katniss au fil de ce tome, ce qui l’a fait durement mûrir.
Si dans le ce tome, il y a ce que l’on pourrait appeler des “lenteurs” (= moments de dialogues et de réflexions où il n’y a quasiment aucune action), celles-ci servent justement à nourrir le lecteur de réflexions.
Citation :
“Are you preparing for another war, Plutarch?" I ask.
"Oh, not now. Now we're in a sweet period where everyone agrees that our recent horrors should never be repeated," he says. "But collective thinking is usually short-lived. We're fickle, stupid beings with poor memories and a great gift for self-destruction. Although who knows? Maybe this will be it, Katniss.”
Si vous me connaissez un peu, vous savez que la dystopie est l'un de mes genres favoris. J'avais donc grandement hâte de lire ce que l'on peut maintenant considérer comme un classique de la dystopie young adult : The Hunger Games.
J'appréhendais tout de même un peu ma lecture à cause de la plume de l'auteure. J'avais dû traduire un extrait dans le cadre de mes études et je m'étais rendu compte que la plume et le style n'étaient pas très... développés, disons. Et de fait, en lisant le roman, j'ai pu constater qu'on était bel et bien sur un style très simple, avec des tournures de phrases qui ne font pas spécialement rêver. Mais, mais, mais...Je pense que c'est justement cette écriture paradoxalement si simple, qui m'a permis de m'immerger dans cet univers dès les premières pages et de m'en imprégner pleinement. Tout était très clair et facile à comprendre et ça se lisait très vite.
Si vous souhaitez vous mettre à la lecture de romans anglais, je vous recommande celui-ci pour son accessibilité.
Si vous avez aimé les films, vous adorerez les romans, ou en tout cas, au moins ce premier tome, qui offre beaucoup plus d'éléments et de détails sur ce monde totalitaire et tyrannique. Par ailleurs, j'ai beaucoup aimé Katniss, notre héroïne, ou plutôt antihéroine, car elle est bien plus complexe et ambiguë que ce que l'on pourrait penser. Et de fait, beaucoup plus réaliste. Comment vous comporteriez-vous dans une telle société ?
Si quelques éléments paraissent un peu trop faciles dans le scénario, l'ensemble de l'histoire paraît tout à fait cohérent et le comportement, la psychologie des personnages pertinents et réalistes.
En bref, j'ai adoré et je compte bien lire la suite. C'est plus ou moins un coup de
J'ai préféré ce deuxième tome qui me paraît être plus abouti que le premier.
Voici ses points forts :
1 - L'évolution de Katniss et Peeta.
Peeta n'est désormais plus présenté comme un “boulet”. Katniss prend conscience de ses qualités et de leur importance dans les jeux. Peeta lui-même est plus assuré et prend des initiatives. Quant à Katniss, la voir s'ouvrir un peu avec les autres adversaires fait du bien. Elle est moins autocentrée. J'ai beaucoup apprécié également sa vision de l'amour qui, je trouve, est réaliste au vu du contexte. Je ne peux que la comprendre dans ses choix.
2 - Les personnages secondaires.
L'auteure a davantage travaillé sur ses personnages secondaires et ceux-ci sont énormément mis en avant. Ils jouent un rôle tout aussi crucial que celui de Katniss et Peeta. Sans eux, tout échouerait. Puis, voir cette alliance au milieu de ce chaos donne espoir. Même dans ses heures les plus sombres, l'Humanité est capable de s'allier pour viser un meilleur futur.
Cette variété de personnages et donc de personnalités suscite de l'intérêt chez le lecteur qui va s'attacher à certains ; apporte à la fois de la tension au récit (on s'interroge sur leurs intentions) et aussi du répit quand ils nous font rire. Leur présence permet également d'enrichir l'univers. On en apprend plus sur les différents District, le gouvernement et le système.
Conclusion :
Même si on garde une plume et un style simple, la magie opère. On replonge la tête première dans le récit dès les premières lignes et on reste en apnée jusqu'à la fin. Suzanne Collins parvient à maintenir une tension tout du long et à nous tenir en haleine pour la suite.
Même si le public visé est l'adolescent (d'où la simplicité de l'écriture), un adulte peut largement y trouver son compte et passer ainsi de très belles heures de lectures.
Avec ce spin-off, Suzanne Collins nous dévoile un nouveau pan de son univers. Mais attention : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est très différent de la trilogie initiale. L'histoire est moins rythmée, toutefois elle approfondit davantage les thématiques de fond.
Grâce à cette plongée dans le passé, j'ai analysé avec beaucoup d'intérêt la manière dont les Hunger Games évolueront sous la houlette de Snow. Ce dernier n'en est pourtant qu'à ses débuts et l'on ressent presque de la pitié en découvrant son enfance difficile. Au fil des pages cependant, on finit par entrevoir le président qu'il deviendra plus tard. Une transformation aussi subtile que cohérente qui permet d'explorer toutes les facettes de ce personnage complexe !
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Découvrez d'autres chroniques sur mon blog spécialisé en imaginaire : https://lesfantasydamanda.wordpress.com/
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