"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Hunger Games. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras...
Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.
Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...
Un récit haletant et critique sur la manipulation médiatique et les inégalités sociales. Accessible et captivant, ce roman a marqué toute une génération.
Si vous me connaissez un peu, vous savez que la dystopie est l'un de mes genres favoris. J'avais donc grandement hâte de lire ce que l'on peut maintenant considérer comme un classique de la dystopie young adult : The Hunger Games.
J'appréhendais tout de même un peu ma lecture à cause de la plume de l'auteure. J'avais dû traduire un extrait dans le cadre de mes études et je m'étais rendu compte que la plume et le style n'étaient pas très... développés, disons. Et de fait, en lisant le roman, j'ai pu constater qu'on était bel et bien sur un style très simple, avec des tournures de phrases qui ne font pas spécialement rêver. Mais, mais, mais...Je pense que c'est justement cette écriture paradoxalement si simple, qui m'a permis de m'immerger dans cet univers dès les premières pages et de m'en imprégner pleinement. Tout était très clair et facile à comprendre et ça se lisait très vite.
Si vous souhaitez vous mettre à la lecture de romans anglais, je vous recommande celui-ci pour son accessibilité.
Si vous avez aimé les films, vous adorerez les romans, ou en tout cas, au moins ce premier tome, qui offre beaucoup plus d'éléments et de détails sur ce monde totalitaire et tyrannique. Par ailleurs, j'ai beaucoup aimé Katniss, notre héroïne, ou plutôt antihéroine, car elle est bien plus complexe et ambiguë que ce que l'on pourrait penser. Et de fait, beaucoup plus réaliste. Comment vous comporteriez-vous dans une telle société ?
Si quelques éléments paraissent un peu trop faciles dans le scénario, l'ensemble de l'histoire paraît tout à fait cohérent et le comportement, la psychologie des personnages pertinents et réalistes.
En bref, j'ai adoré et je compte bien lire la suite. C'est plus ou moins un coup de
Une dystopie en littérature jeune adulte !!
Un jeu télévisé, où il faut s'entretuer car il ne peut en rester qu'un ! Et on remet ça tous les ans !? Évidemment ces sujets ont déjà été plus ou moins traités, restait à savoir si j'allais être convaincue…
Donc un futur sinistre, sur les ruines de l'Amérique du Nord devenue Panem, où les injustices ont perduré mais en pire. En effet, c'est un peu Les misérables au temps de la technologie. Une zone géographique divisée en districts, où les gens crèvent de faim et sont privés de liberté, pendant que d'autres, au Capitole, sont privilégiés. Ceux-ci ont eu l'idée de créer les jeux du cirque du futur pour maintenir le peuple dans l'asservissement et la terreur et bien leur rappeler que s'ils se révoltent, ils perdront. Les Hunger Games sont une punition, une piqûre de rappel annuelle. Tous les ans, vingt-quatre enfants de douze à dix-huit ans sont tirés au sort pour s'entretuer devant des caméras et un public avide de sang.
Ce qui est ressorti pour moi au bout d'une centaine de pages, c'est que Katniss, la narratrice, m'exaspère. Je ne l'ai pas aimée. Je l'ai trouvée hargneuse, froide, calculatrice. Mais il est vrai qu'elle a été obligée de grandir trop vite, de subvenir aux besoins de sa mère et de sa petite soeur. En réalité elle est assez ambivalente, elle s'est forgé une énorme carapace ce qui fausse sa relation aux autres. Et donc, j'ai quand-même fini par la trouver attachante tout en continuant à ne pas pouvoir la cerner.
Ce roman a ceci d'étrange que, s'agissant d'une dystopie, la cruauté et l'horreur de la vie paraissent banales. Mais lorsque les premiers enfants meurent pendant les Hunger games, on se rend soudain réellement compte que ces "gladiateurs" là ne sont que des gamins, sacrifiés par une société ignoble, pour un public superficiel qui se réjouit et se délecte de la souffrance et de la peur. À ce moment là j'ai moi-même réalisé que des enfants mouraient parce que des adultes le désiraient. Et ça a fini par toucher la corde sensible. Il y a des personnages affreux, d'autres attachants et certains ambigus pour lesquels il est difficile de se faire un avis. Et à part que ça se passe dans un monde dégueulasse avec une télé-réalité extrême, je ne suis pas sûre qu'il soit si différent du nôtre. Peut-être un peu plus ignoble, mais à peine.
J'ai mis un peu de temps à lire cette histoire, et voilà qu'il m'arrive quelque chose d'inédit… En refermant ce livre je ne suis pas capable de savoir ce que j'en ai pensé ni comment je l'ai aimé : un peu, beaucoup ?
Je suppose qu'il va faire son chemin. En attendant j'ai attaqué le tome 2.
Depuis le visionnage de la saga réalisée par Gary Ross puis Francis Lawrence, la lecture des romans me trottait dans la tête. L'univers dystopique et les personnages sont les deux ingrédients qui m'ont poussée à franchir le pas.
Le premier tome pose le décor : l'Amérique du Nord n'est plus, remplacée par Panem un pays divisé entre le Capitole, partie haute de la société, et les 12 districts, la classe pauvre (rien de bien nouveau dans la structure, les faibles d'un côté et les pauvres de l'autre). Le clivage s'est opéré après de violents affrontements survenus à la suite de diverses catastrophes naturelles qui ont ébranler le pays menant à des soulèvements sociaux sans précédent.
Ce nouvel ordre national a menés à l'instauration des Hunger Games, jeu annuel qui tire au sort deux membres de chaque district (homme et femme) les confrontant dans une arène impitoyable et meurtrière où seul un candidat en ressort vainqueur.
J'ai apprécié retrouver par écrit les personnages, notant les différences entre l'adaptation et la réalité littéraire avec moins de difficulté que d'autres récits. Le roman met davantage en avant les sentiments, on s'imprègne de l'histoire personel de chaque personnage avec plus de facilité. L'héroïne, Katniss, fait preuve d'une puissance de caractère et d'une spontanéité qui lui donne beaucoup de relief et de prestance.
La relation avec son concurrent masculin du district, Peeta, m'a semblée en revanche un peu maladroite, trop mielleuse, j'aurais aimé moins de fioritures même si leur duo fonctionne très bien. Les descriptions des districts, des Hunger games, et du Capitole sont suffisamment réalistes pour qu'on s'immerge dans ces univers totalement opposés, l'écriture pointilleuse de Suzanne Collins est parfaitement à propos.
En somme, j'ai autant apprécié l'adaptation cinématographique que le roman même si j'ai trouvé ce dernier un peu moins puissant. Suzanne Collins met beaucoup de fluidité, de dynamisme dans son écriture, faisant passer un agréable moment.
"The Hunger Games": une trilogie ultra-célèbre à présent, mais surtout des meilleures dystopies que j'ai jamais lues! Suzanne Collins nous plonge dans un monde futuriste sinistre dans lequel, suite à une terrible guerre civile, de jeunes gens sont tirés au sort chaque année dans le camp des anciens vaincus, et doivent s'affronter dans une arène jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un survivant. Les combats sont diffusés en temps réel et commentés, vus comme une source de divertissement, à la façon des jeux de cirque antique, pour amuser les habitants du camp des vainqueurs - quand aux autres, ils n'ont pas le choix: il est obligatoire de les regarder. L'histoire se déroule dans ce qui semble avoir été les Etats-Unis mais s'appelle désormais Panem, un nom qui évoque la devise romaine "panem et circem" - du pain et des jeux - la recette d'un peuple soumis. Antiquité et télé-réalité se conjuguent donc pour donner un arrière-plan cauchemardesque à l'histoire de Katniss, adolescente orpheline de père, responsable de la survie de sa famille depuis le décès de ce dernier, et dont la petite soeur est tirée au sort au début du roman. Pour la sauver d'une mort certaine, elle se porte donc volontaire à la place de cette dernière, et se retrouve à devoir lutter pour survivre contre les autres jeunes gens désignés, dont un qu'elle connaît bien, Peeta, le fils du boulanger, qui l'a sauvé de la faim quelques années plus tôt en lui donnant du pain. Pourra-t-elle le tuer pour revenir à la maison s'occuper de sa soeur? Au-delà de l'histoire palpitante, ce roman dérangeant nous amène à nous beaucoup de questions qui n'interpellent pas que les adolescents: jusqu'où peut-on aller pour survivre? Que sont le bien et le mal? Peut-on réellement changer les choses? La fin justifie-t-elle les moyens? L'amour peut-il tout réparer? A lire sans modération, ainsi que les deux volumes suivants de la trilogie.
Un premier tome captivant et anxiogène à la fois de la première à la dernière page.
Le meilleur de la trilogie à mon goût, même si la suite se laisse lire aussi
Un vrai coup de cœur !
Etant fan des univers dystopique, j’ai retrouvé tout ce que j’aime. Un univers travaillé, qui tient la route du début à la fin…
Ca a été impossible pour moi de sortir de ma lecture avant la fin du livre !
Je le recommande à 100 % petit conseil avant de le commencer, acheté toute la saga ou vous serez très frustré de devoir attendre avant de connaître la suite !
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