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Ainsi est née, a lutté et est morte la section syndicale C.G.T. de l'usine métallurgique Tozzi à Issy-les-Moulineaux.
Forte de 70 membres, elle a perpétué les traditions de combat syndicalistes de la C.G.T. Elle avait en face d'elle des forces trop importantes pour durer : un patronat combatif, une frange d'ouvriers français capitulatrice et une union locale de la C.G.T. qui avait pour mission et pour ambition de tout faire pour qu'elle meure.
Cette union locale a provisoirement réussi : il ne fallait pas qu'une section syndicale C.G.T. manifeste sa sympathie pour la Grande Chine Populaire du Président Mao et du Vice-président Lin Piao, il ne fallait pas que des ouvriers immigrés prennent la tête d'un syndicalisme de lutte opposé aux dérives d'une direction syndicale nationale attachée au révisionnisme moderne.
Comment accepter en effet pour elle qu'un délégué du personnel de l'usine Tozzi déclare le 15 décembre 1966 : «... je suis profondément ému par l'exclusion de la délégation chinoise des débats de la seizième Session du Conseil Général de la Fédération Syndicale Mondiale (F.S.M.) » ? Et ce délégué d'ajouter : « Je proteste avec indignation contre une décision qui prouve une fois de plus la collusion entre l'impérialisme et le révisionnisme moderne ».
Quant à ceux qui subissaient l'exploitation capitaliste, à ceux qui n'avaient rien à perdre mais tout à gagner dans ce combat, je dis « Gardez confiance ! La lutte que vous avez menée s'inscrit dans une lutte de longue durée, et nous savons à l'avance qui la remportera ! »
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