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Il y a une manière masculine et une manière féminine de vivre le deuil. Les hommes contiennent leurs émotions alors que les femmes ont besoin de les exprimer, les hommes soulagent leur stress dans l'action, les femmes parlent, les hommes sont silencieux, les femmes pleurent... Les réactions sont si différentes que de nombreux malentendus s'installent, au point que nombre de couples ne résistent pas à la mort d'un enfant.
Mais il en va de même pour tout autre lien de famille ou affectif qui réunit les hommes et les femmes : les mères ne parlent pas non plus avec leurs fils et sont déroutées devant leurs fuites, elles se sentent tout autant incomprises de leurs frères ou pères.
Face au deuil, hommes et femmes sont également démunis. Parité ou non, hommes et femmes sont différents, dans la souffrance aussi. Les hommes ne sont pas tous des monstres sans tendresse. Les femmes ne sont pas toutes des hystériques. Mais ils ne se comprennent pas et le deuil fait se creuser le fossé entre eux. Or se comprendre pour attendre et laisser le temps faire son oeuvre est une des grandes règles du deuil. Tel est l'objet du livre de Nadine Bauthéac.
C'est un sujet peu abordé, sauf de manière très ponctuelle dans les rares ouvrages généraux sur le deuil. Les lecteurs de ce type d'ouvrage ont besoin de mettre des mots et encore des mots sur ce qu'ils vivent. D'où le développement de ce secteur dans l'édition. D'où le fait que, des années après en avoir vécu un, certains se tournent encore vers des ouvrages sur le deuil.
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