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De la tendresse pour les personnages, une attirance pour les lieux à mystère, une pointe d'humour et de dérision unissent ces nouvelles composées par D. Ravec. Des textes où il est question de maisons doucement hantées, de châteaux fascinants aux yeux d'un enfant, de princesses russes par trop inaccessibles, de longs regards hypnotiques, de légionnaires candides, autour desquels l'auteur tisse des récits portés par une écriture changeante, abordant tout autant les registres du conte que de la réminiscence.
À l'instar de ces couleurs qui ne s'entendent pas dans le douzième récit de ce recueil, on pourrait voir dans ces "Histoires courtes" des textes radicalement éloignés les uns des autres, voire irréconciliables. Néanmoins, en dépit de leurs ambiances contrastées, il y a entre elles ce liant particulier: le talent de conteur d'un D. Ravec dont les élans, les rythmes et les tonalités dans l'écriture traduisent ce plaisir de relater les mésaventures, coup de coeur d'êtres peut-être plus enclins que les autres à la rêverie et l'espérance.
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