Cette histoire de la philosophie africaine clôt un cycle de recherche en trois volumes, qui entend écrire le chapitre le plus récent et peut-être le plus audacieux de la philosophie africaine : son moment postmoderne et néo-pragmatiste.
Ces travaux sont dus à des jeunes philosophes nés autour des indépendances africaines, formés en france et ayant publié des oeuvres importantes, qui ont tracé silencieusement un tournant dans cette pensée et constituent l'essentiel de ce qu'il est donné de penser aujourd'hui en afrique. pourtant, jusqu'à ce jour, aucun travail n'avait encore attiré l'attention sur ces oeuvres à bien des égards admirables, dont il convenait d'examiner les projets, les méthodes et les résultats, tout en les discutant rigoureusement, en les mettant à l'épreuve de la déconstruction et de l'ironisation de la description de l'identité.
La seconde partie de cette recherche propose une relecture critique et prescriptive des grands courants de pensée africaine : la critique de la critique de la négritude, la relecture de la philosophie du droit (critique des lumières face à la traite des noirs), la philosophie politique, la pensée marxiste, la théorie critique, la philosophie des sciences, le néo-pragmatisme diopien, la mise en question des traditions et la lecture heideggérienne de tempels.
Un tel travail de relecture et réinterprétation de la philosophie africaine participe à son propre renouvellement, à la remise en question de la modernité et à l'exploration de son tournant postmoderne et néo-pragmatique.
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