80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Né en 1896, Hélène Delacour devient l'épouse à 21 ans du diplomate Henri Hoppenot qu'elle accompagnera pendant quarante ans à travers le monde. Au Brésil en particulier où elle nouera une longue amitié avec Paul Claudel et son secrétaire et où elle commence à rédiger son journal de plus de 600 pages paru en 2012 aux éditions Claire Paulhan. Ecrivain, traductrice, musicienne, Hélène Hoppenot est une intellectuelle et une artiste engagée qui ne suit pas seulement son mari mais s'intéresse avec passion aux cultures et aux personnes qu'elle rencontre au cours des ses nombreux voyages. Dès 1933 à son arrivée en Chine, elle arrête son journal pour photographier. « Ne sachant ni dessiner, ni peindre il ne me restait que la photographie que j'ai apprise seule et par l'observation », écrit-elle. C'est une photographie intelligente qui constamment tourne autour de son sujet, pour non le saisir, mais pour le cerner. C'est à cette photographie sensible à la beauté des choses, fussent-elles les plus étranges, qu'Hélène Hoppenot sera fidèle tout au long de ses nombreux séjours, le Mexique (1954) puis le Guatemala et le Pérou (1955), après Rome (1952) et la Tunisie (1952). Mais également New York, durant la guerre, quand son mari y représente la France Libre du général de Gaulle, puis comme ambassadeur auprès de l'ONU et qu'elle y fréquente de nombreuses célébrités, tels que Fernand Léger, Calder et Marcel Duchamp. Grâce à elle, on dispose d'une collection de plus de mille photographies dont on perçoit l'inaltérable saveur d'un monde disparu. Cette exposition de 150 photographies nous donne à voir notamment cette Chine que Claudel avoue avoir tant aimée, mais aussi le Mexique tel que le découvrit André Breton, la Rome inchangée de Stendhal.
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