Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Par ces temps lourds de fin de monde où, bien sûr et tous azimuts, l?absence de règles est de règle, où il s?impose de s?adonner à toutes les libertés, c?est-à-dire de se laisser aller à toutes les licences, il plaît à André Streel de déplaire au mauvais bon goût ainsi institué en cet art poétique devenu dernier qui fut premier, et ce, en étant doublement anticonformiste, et ce non seulement à se conformer aux normes de la versification classique mais encore à s?infliger d?aventure le corset de la forme fixe, et ce, peut-être un peu comme pour précipiter, à son infime mesure, la venue du nouvel ancien monde, autrement dit le retour en la prison des devoirs qui libèrent.
« Je vois passer bien des progrès Se hâtant tous d?être en avance.
Mes vers ont, eux, la nonchalance, Traînant les pieds, du désuet. »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !