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Guerre et apres (la) ?

Couverture du livre « Guerre et apres (la) ? » de Claude Le Borgne aux éditions Italiques
  • Date de parution :
  • Editeur : Italiques
  • EAN : 9782910536442
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En Occident, la guerre, dit-on, est hors la loi. Nul désormais n'oserait y voir un moyen raisonnable de la politique internationale. La chose est entendue, et si bien que nos contemporains s'étonnent et se scandalisent de ce que leurs ancêtres aient pu si longtemps et si assidûment s'adonner à... Voir plus

En Occident, la guerre, dit-on, est hors la loi. Nul désormais n'oserait y voir un moyen raisonnable de la politique internationale. La chose est entendue, et si bien que nos contemporains s'étonnent et se scandalisent de ce que leurs ancêtres aient pu si longtemps et si assidûment s'adonner à ce déplorable mais efficace passe-temps. Pourtant lorsque, abondant dans le sens de nos pacifiques, on leur dit qu'en effet la guerre n'a plus d'avenir et qu'elle est chose morte, ils refusent, par une curieuse contradiction, d'en convenir, crient que la guerre est éternelle et vous la montrent, bien vivante et bien cruelle, en maints pays.
C'est que le monde est, du point de vue qui nous occupera ici, partagé en deux morceaux. Dans l'un, ceux qui ne croient plus à la guerre. Dans l'autre, ceux qui y croient encore. Que les premiers aient raison, c'est ce qu'il faut espérer - et qui est peu -, mais c'est aussi ce qui se constate - et qui est mieux.
On voit bien, depuis la fin de la guerre froide et la disparition de l'Union soviétique, partisan tenace de la guerre chaude, que ceux qui ne croient plus à la guerre ne prennent les armes que pour empêcher ceux qui y croient encore de se battre entre eux. Ainsi va son train, à l'interface des deux mondes, la paix universelle. Or voici que deux événements viennent mettre en question ce tableau irénique. Le 11 septembre 2001, un petit groupe de fanatiques musulmans porte le feu au coeur de l'Amérique. En mars 2003, l'Amérique elle-même entre en guerre contre l'Irak. Sans doute observera-t-on que ce n'est pas la première fois que les États-Unis d'Amérique font parler leurs armes. Mais " guerre " du Golfe, " guerre " du Kosovo, " guerre " d'Afghanistan s'inscrivaient aisément dans la marche vers la pacification du monde. La guerre d'Irak, en 2003, paraît s'en écarter. Alors, morte la guerre, ou blessée seulement ? La réponse n'est pas évidente. Bon sujet pour causer !

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