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Tiszlar, petit village perdu dans la grande plaine hongroise : entre les marais, le bisztró et les violons tziganes, des milliers de têtes chauves sortent de terre. Ce sont les betteraves à sucre, les «blanches de Silésie» qui déchaînent les passions. Au coeur d'une intrigue politique où se mêlent le désir de la terre, la colère des paysans et l'ombre menaçante de Staline, une paysanne traverse son siècle. Venue de l'Angle mort, où s'entassent les pauvres entre les pauvres, elle renverse le vieux monde, plie les hommes à sa volonté, crée un prodigieux kolkhoze à l'image de la société future. Mais rien n'a lieu comme prévu. La révolution hongroise de 1956, le plus puissant soulèvement de ce côté-ci du rideau de fer, bouleverse toutes les prédictions et défait tous les rapports de force. Qui donc est le gibier ? Le marchand d'oignons ou le seigneur déchu ? La guérisseuse avorteuse ou le bureaucrate déboussolé ? Le gardeur d'oies ou la militante révoltée ? Une seule chose est sûre : la chasse est un art qui se pratique en groupe. Et cette chronique hongroise, orchestrée par Clément Caliari, ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs.
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