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Les idées fausses concernant la problématique des migrations internationales ont la vie dure.
La mondialisation et la libéralisation effrénée des flux commerciaux et financiers à l'échelle de la planète ne se sont pas accompagnées d'une mobilité humaine accrue. La proportion de migrants au sein de la population mondiale - moins de 3% - est d'ailleurs bien inférieure à ce qu'elle était au début du 20e siècle. Même limité par les politiques refoulantes de "forteresses assiégées" ou filtré selon les besoins de main-d'oeuvre, le phénomène n'en est pas moins révélateur d'inégalités structurelles.
Inégalités que les orientations économiques dominantes tendent à creuser. La criminalisation du migrant, dans les faits et dans l'opinion, encourage les traites clandestines, les réseaux d'exploitation... et exacerbe les difficultés d'intégration. Face à la complexité, au Nord comme au Sud, des causes et des effets culturels, socio-économiques et politiques des déplacements de populations, leur " gestion " requiert de profonds changements de perspectives et la définition de politiques humaines et responsables.
En ce début de 21e siècle, les migrants ont besoin de terres d'accueil qui ont aussi besoin d'eux.
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