Des idées de lecture pour ce début d'année !
Cette enquête interroge une double mutation : de l'ontologie aristotélicienne de l'en-puissance et de l'acte vers celle, moderne, de la puissance et de l'action ; et du dieu acte pur vers le Dieu tout-puissant.
Elle prolonge dans le champ médiéval les résultats de Dieu sans la puissance (Vrin, 2007) qui, lisant la Métaphysique d'Aristote à partir du couple conceptuel de la dunamis et de l'energeia, mettait en évidence une pensée oubliée pour laquelle l'être, et le divin, sont à la fois distincts de la puissance et identiques au bien. C'est un tout autre dispositif que l'on analyse ici, à travers cinq séquences qui vont d'Augustin à Duns Scot : la genèse critique de l'attribut divin de toute-puissance révèle une logique d'excès, qui conduit à poser Dieu non plus comme identique mais comme indifférent ou incommensurable au bien.
Cette construction théologique va de pair avec un geste ontologique qui, l'associant à l'être, modifie radicalement le concept de puissance hérité d'Aristote.
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Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."