"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un autobus antédiluvien vous aurait conduit, au travers de monotones avenues enneigées, vers l'un de ces miraculeux îlots de culture.
Auriez-vous songé à quelques précieux souvenirs cinématographiques, à ces petits instants de bonheur volés ? Peut-être précisément à ceux de François Truffaut dont les rétrospectives se succédaient dans les cinémathèques de l'Europe post-soviétique. Quelles que soient vos pensées, c'est assurément vers le septième art qu'elles se seraient tournées, tant la fertilité de votre imagination cinématographique avait été à la mesure des censures subies.
A qui s'adresse l'auteur dans ce vous de l'avant-propos ? Tout d'abord à chacun des quatre personnages du récit, cinéphiles en Europe de l'Est, qui, tour à tour, dans les deux tomes du livre, se souviennent de leurs passions censurées pour le cinéma et pour l'oeuvre de François Truffaut. Mais, par la voix de ces narrateurs imaginaires, l'auteur donne aussi la parole à ces millions de cinéphiles de l'ombre pour qui aimer le cinéma était un combat permanent.
Ce premier volume est essentiellement consacré aux mémoires soviétiques. Il détaille l'itinéraire singulier d'une oeuvre passionnante, plongée au coeur des chaos de l'Union Soviétique des années soixante aux années quatre-vingt-dix.
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