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Folie et création

Couverture du livre « Folie et création » de Jean Gillibert aux éditions Champ Vallon
Résumé:

Aussi bien l'homme est déterminable, pulsionnellement et inconsciemment par la psychanalyse, séméiologiquement par la psychiatrie, aussi bien il peut s'échapper dans la création ou dans la folie.
Au-delà de la sublimation et de la relation d'inconnu. Ex nihilo.
Ce " rien " peut constituer... Voir plus

Aussi bien l'homme est déterminable, pulsionnellement et inconsciemment par la psychanalyse, séméiologiquement par la psychiatrie, aussi bien il peut s'échapper dans la création ou dans la folie.
Au-delà de la sublimation et de la relation d'inconnu. Ex nihilo.
Ce " rien " peut constituer autant l'homme dans la création que dans la folie. Il faudrait plutôt dire le révéler : lui révéler sa constitution dans la folie - le sujet se découvre par son aliénation même -, lui révéler ce par quoi il peut accéder à ce qui le dépasse : l'oeuvre comme rédemption. Une affinité existe entre folie et création, mais elle n'est qu'apparente comme autant n'est qu'apparente leur disparité.
L'homme " malade " n'est pas privé de création et la création peut être aussi une grande santé.
Ce qui semble partager création et folie, c'est justement l'infondé, l'indéterminé, cette puissante diachronie du temps et de la souffrance. Ainsi la folie n'est-elle pas cette " absence d'oeuvre " comme le voulait Michel Foucault mais elle est ce qui dans l'oeuvre - et comment oublier que l'homme est aussi une oeuvre ? s'absente, devenant ainsi les structures du négatif de l'oeuvre.
A travers le Roi Lear, le Vautrin de Balzac, les oeuvres de Nietzsche, Hugo, Artaud, Nerval.... Jean Gillibert opère quelques coups de sonde dans folie et création entremêlées et démêlées. Il en ressort que les formes décréatives de la folie ressemblent à s'y méprendre aux forces décréatives de la création, mais les premières ne libèrent qu'un défi destructeur et les autres, au-delà de toute déchéance et par mutation, délivrent la violence des premières libertés.

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