L'expression « first lady » désigne l'épouse du Président américain. Elle symbolise l'idéal de la féminité américaine. La first lady n'a pas de fonction définie, elle n'émarge pas au budget de l'État, elle représente le côté personnel de la Présidence. Son rôle revêt des aspects sociaux, parfois des aspects politiques ; c'est un pouvoir délégué et non indépendant de celui du président.
D'Eleanor Roosevelt, considérée comme la première first lady, à Hillary Clinton qui se réfère à Eleanor pour les grandes décisions, onze épouses apportent leur style et leurs ambitions à la Maison Blanche. La fonction évolue selon la personnalité de celle qui détient cette responsabilité provisoire et complexe. La rebelle Eleanor est à l'origine d'incendies politiques, Bess Truman corrige les discours de son mari, Rosalynn Carter organise des déjeuners de travail avec Jimmy, Nancy Reagan choisit les collaborateurs de Ronald.
« Quand on élit un Président, on élit aussi la first lady », dit Bill Clinton en 1992. Pour la première fois, la first lady occupe un bureau dans l'aile ouest de la Maison Blanche, son rôle devient une véritable profession. Hillary se bat sur tous les fronts, la réforme du système de santé, l'élargissement de la couverture sociale, la protection des enfants, les tragédies familiales. Après huit années de travail non rémunéré à la Maison Blanche, Hillary Clinton connaît une brillante carrière politique. Elle est la première first lady élue au Sénat, et la première femme élue dans l'État de New York. Pourquoi pas la Présidence ?
Il y aurait ainsi un « first gentleman»...
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