"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d'or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu'il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli ! » Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l'aide d'une sorcière plus têtue que lui...
Ce second et dernier tome de Fingus Malister est vraiment excellent !
Fingus et son grand-père enfin, le crâne parlant de son grand-père, vont partir à la recherche d'un livre très puissant, le M.E.C.H.A.N.T. !
Pour cela, il faut trouver le palais de Feuilles mortes et de Larmes, un endroit hors du temps rempli de mystères et surtout, de dangers !
Heureusement, Polly, la meilleure amie de cet apprenti nécromant, sera là pour l'épauler et l'aider dans cette quête périlleuse.
L'histoire est vraiment bien ficelée, comme à son habitude, l'auteur sait captiver son public et l’entraîner à la suite de notre duo de sorciers dans une aventure hors du commun. En plus de ces rebondissements à foison, ce second tome regorge de secrets sur l'histoire de la famille de Fingus, et une révélation des plus surprenante viendra ponctuer le tout.
Fingus est toujours égale à lui-même, il veut devenir le plus grand nécromant et reconquérir le village de Bedlam comme à l'ancien temps. Pour cela, il souhaite réaliser son vœu le plus cher : ressusciter sa famille, et son grand-père va l'y aider. Il lui suffit de voler ce puissant livre de magie noire pour acquérir assez de puissance afin d'y parvenir.
Franchement, ce garçon est touchant. Lui qui est orphelin et débrouillard, j'adore la relation qu'il entretient avec Polly, la jeune sorcière qui vit dans la forêt. Elle est très protectrice et bienveillante, et de cela, notre apprenti en magie noire en a bien besoin !
J'accroche toujours autant à la plume de l'auteur, c'est fluide et rapide à lire. L'action est bien dosée et convient aussi bien à un public jeune ou adulte, ce qui est un plus.
Encore une fois, j'ai vraiment adoré ce livre, second opus de la duologie de Fingus Malister. Je suis seulement triste de savoir que pour le moment, il n'y aura pas de suite. Après... il est vrai que la fin donne un espoir certain quant à de nouvelles aventures du jeune garçon !
Toujours aussi espiègle et sûr de lui - ou presque -, Fingus va nous entraîner dans une aventure hors de Bedlam dans un lieu vraiment effrayant avec son amie Polly et son grand-père. Et une chose est certaine : rien ne va se passer comme prévu !
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique dédiée au premier tome de Fingus Malister, une saga jeunesse à l'atmosphère résolument sombre, ensorcelante et déjantée signée Ariel Holzl (oui, je découvre ENFIN la plume de cet auteur, il était temps !)
C'est simple, ce livre, c'est typiquement le genre de lecture que j'aurais adoré avoir lorsque j'étais enfant. Il possède en effet tous les attributs pour séduire un très jeune lectorat... mais aussi les plus grands : un univers tout bonnement fascinant qui a sa propre identité (le patelin de Bedlam est à mes yeux un personnage à lui tout seul), une histoire palpitante qui devient de plus en plus folle et abracadabrante au fil des pages qui se tournent, de la magie tourneboulante qui suinte de chaque mot, de chaque phrase, du mystère, des aventures complètement ahurissantes qui s'enchaînent sans discontinuer, un rythme effréné au niveau de l'action qui nous embarque dans un tourbillon de folie (l'influence des 7 vies de Léo Belami et de ses ravissantes années 80 se fait encore ressentir chez moi, visiblement), une plume pétillante et malicieuse et last but not least un humour décapant, irrévérencieux et qui redonne assurément le sourire, voilà tous les ingrédients nécessaires pour la recette de Fingus Malister, premier du nom à tout le moins. Cependant, je ne doute pas que la suite de la saga sera du même acabit. Je fais confiance à l'auteur les yeux fermés au sujet de cette question-là !
Mais surtout, ce qui m'a le plus séduite dans cette histoire, ce sont ses protagonistes. J'ai trouvé en effet que Fingus était un jeune héros indubitablement inoubliable et extrêmement attachant, et ce justement parce qu'il est aux antipodes du personnage enfant traditionnel acteur de sa propre épopée qui essaye sans relâche de prendre les bonnes décisions et de faire ce qui lui semble juste en prônant l'altruisme et l'hardiesse au quotidien. Pour ce qui est du courage, Fingus n'en manque certes pas, toujours prêt à foncer tête baissée dans les pires magouilles possibles et imaginables ; et encore, s'il pouvait éviter de se coltiner le sale boulot, ça l'arrangerait (d'où tout l'intérêt d'avoir une Polly dans son entourage). En revanche, en ce qui concerne la question de la générosité et du bien-être d'autrui... Disons que notre apprenti seigneur du mal n'a pas un mauvais fond mais faire dans la charité et l'abnégation, ce n'est résolument pas sa priorité. Y'a encore du travail à réaliser là-dessus !
Vous l'aurez compris, Fingus n'est pas exempt de défauts et au sein de sa propre histoire, il est automatiquement placé du côté obscur par les habitants de son village. C'est à mon sens ce qui nous permet de véritablement ressentir de l'empathie pour lui : Fingus n'a jamais pu choisir son destin, abandonné de tous dans un manoir définitivement peu reluisant et salubre (le reste du bourg ne vaut pas mieux, vous me direz) et, alors qu'il a pourtant grandi et gagné son indépendance à la force des épreuves que la vie a placées sur sa route, il continue à jouer le rôle que l'on attend de lui, à savoir celui du grand méchant de l'histoire. J'ai éprouvé beaucoup de peine à l'égard de ce petit bonhomme qui n'a jamais eu d'autre choix que de se conformer à l'image exécrable que l'on se fait de lui depuis sa naissance, celle de seigneur des ténèbres (pas celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, hein), comme si on lui avait gardé sa place bien au chaud et qu'on attendait qu'une chose : qu'il redevienne l'affreux vilain à abattre comme le furent les membres de sa famille avant lui. Le fait que Fingus soit placé au centre du récit et non en personnage secondaire comme c'est le cas de l'antagoniste dans les contes/récits pour enfants traditionnels permet de casser le manichéisme ambiant et de se rendre compte que personne n'est ni tout blanc ni tout noir dans cette bourgade crasseuse indéniablement austère, peu accueillante et attirante pour qui a un peu de bon sens et de respect pour l'hygiène de soi (je vous jure, en lisant ce roman, j'avais envie de m'enlever de la boue et de la poussière imaginaires incrustées sous mes ongles et de prendre plusieurs douches d'affilée - c'est dingue, n'est-ce pas ?). Par exemple, Ammonia, qui est censée exécrer Fingus pour tout ce qui le constitue, lui ressemble beaucoup et a notamment les mêmes objectifs que lui. J'ai pour ma part énormément apprécié ce personnage féminin qui ne manque pas de culot et d'aplomb, qui cache aussi bien son jeu sous ses beaux airs (la propreté, c'est pas son fort non plus), et qui m'aura fait me gausser à moult reprises.
Cependant, celle qui méritait incontestablement son paragraphe pour elle toute seule, c'est bien Polly Parsley ! J'ai trouvé cela très drôle qu'elle s'appelle ainsi car elle m'a justement rappelée une autre héroïne prénommée Polly, celle issue du tout premier tome de Narnia, Le neveu du magicien. Comme cette dernière, Polly est loin d'être une simple acolyte du héros principal qui est là pour faire office de figurante. Elle a au contraire une véritable influence positive sur celui-ci et est celle des deux qui fait sans doute le plus montre de jugeote, d'intelligence et d'ingéniosité. Encore une fois, que seraient les garçons sans les filles ? Rien, cela me semble être une évidence qui ne se démontre et ne se conteste même plus. Une chose est sûre à propos de Polly, c'est que sous ses apparences de girl next door ringarde et rabat-joie sur les bords se cache un cœur en or et une sorcière d'exception. La crème de la crème, quoi !
Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous procurer ce premier tome de Fingus Malister séance tenante. Quelque soit votre âge, vous ne pourrez que tombée sous le charme de ce pouilleux et mémorable petit coin de monde magique qu'est Bedlam ainsi que de ses habitants pour le moins... singuliers et tonitruants. Ce n'est pas mon petit chouchou de Fingus Malister qui vous dira le contraire, ça, c'est certain-! Alors, tout à bord de votre balai volant, les ennuis en cascade vous attendent ! Et ils ne font que commencer...
Je remercie énormément Rageot Editeur pour l'envoi, en service presse de Fingus Malister : Feux follets, mandragore et cadavre frais de Ariel Holzl.
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui...
Fingus Malister : Feux follets, mandragore et cadavre frais est un très bon roman jeunesse, qui m'a parfois fait rire aux éclats :)
Fingus est un jeune garçon qui vit tout seul et c'est un apprenti seigneur maléfique. Il veut réussir son audition pour la future académie de magie toutefois il a de drôles d'idées pour y arriver. Ce jeune garçon est attachant, même quand il va un peu trop loin.
Sa meilleure amie est Polly, une sorcière... qui refuse de jeter des sorts !
Fingus est un peu à l'écart des autres car il a le don de faire tout pour se mettre les gens à dos ! Surtout que sa famille était un peu spéciale... et maléfique !
Ammonia est l'ennemie jurée de Fingus, et certains passages sont très drôles.
J'ai beaucoup aimé l'audition pour la future académie de magie. Quand à la fin, elle me laisse un peu sur ma faim... Vivement la suite :)
J'ai adoré ma lecture, et je mets un énorme cinq étoiles à ce très bon roman jeunesse que je vous invite à découvrir, quel que soit votre age :)
Je connaissais l'auteur que de nom, il a écrit la série Les sœurs carmines et après en avoir parlé avec Mlle Rageot, elle m'a convaincu de découvrir sa nouvelle série, Fingus Malister. Et je ne regrette pas d'avoir suivi ses conseils.
Ce petit roman de 180 pages nous amène à la rencontre de Fingus, jeune sorcier de 12 ans, ou plutôt apprenti seigneur maléfique. Il rêve de rentrer dans la célèbre académie de magie pour reprendre le flambeau de sa famille et pour cela il doit passer une épreuve devant des jurés. Rien de mieux qu'une potion de zombification pour les éblouir. Accompagné de sa fidèle accolyte Polly, Fingus va devoir concocter sa potion et faire face à de nombreux dangers.
Notre apprenti seigneur maléfique a plus d'un tour dans son sac. Il ne manque pas d'imagination pour ses inventions, pour éblouir les jurés et devenir le seigneur de Bedlam. Mais surtout, il a une fâcheuse manie de se retrouver dans des situations plus abracadabresques les unes que les autres. Heureusement, il peut compter sur son amie dévouée et rusée, pour le sortir de ses galères. Fingus m'a beaucoup fait rire avec son arrogance et la naïveté dues à son âge et à son vécu. Il croit tout savoir, ne reconnaît pas ses erreurs et avouons-le très égoïste, mais il a réussi à m'attendrir.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Polly. À côté de Fingus, elle passerait pour timide et effacée, alors qu'elle est bien plus que ça. Elle est une sorcière toute mignonne, bienveillante et utilisant la magie qu'en cas de grande nécessité. Et heureusement qu'elle est là, sinon Fingus serait à l'heure actuelle dans une galère sans nom.
Au niveau de l'histoire, pas de grands rebondissements ou de grandes révélations avec mes yeux d'adultes, mais je ne doute pas qu'elle sera plaire et surprendre les enfants. Quoique j'ai quand même été surprise de la fin, bien que je me doutais d'une manière ou d'une autre que cet objet servirait à quelque chose. L'écriture de Ariel Holzl est fluide et agréable. On ne se perd pas dans de longues descriptions et l'auteur dose bien le mélange d'humour et d'action.
Fingus Malister m'a fait passé un bon moment de lecture. Je me suis attachée aux personnages de Fingus et Polly. J'ai suivi leurs aventures semées d'embûches, j'ai ri et souri. Je lirai la suite avec plaisir.
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