Depuis quelques années, le Musée international des Arts modestes (MIAM) tente de dessiner une nouvelle cartographie du monde, de ses créateurs, ses cultures savantes, modestes et populaires.
Après Winnipeg et Manille, le MIAM nous entraîne à Séville loin des clichés colorés et envoûtants, loin des ors, du sang du taureau, des guitares et des castagnettes.
Avec pour guide et commissaire d'exposition, Curro Gonzalez, le visiteur est invité à parcourir les ruelles enchevêtrées de la capitale andalouse grâce à une méthode inventée pour l'occasion, une architecture nerveuse et grandiose, des productions parfaitement inédites.
L'exposition du MIAM propose les oeuvres de plus d'une trentaine d'artistes liés à Séville. De Martinez de Leon, artiste singulier qui condense dans les lignes agiles de son personnage Oselito l'essence du « populaire », aux affiches que Daniel Alonso réalise pour son groupe de musique, cette exposition est le reflet de la scène créative contemporaine de Séville. Centrée sur la génération des artistes qui apparaissent dans la ville dans les années 80 - années où est abordée ouvertement la problématique du genius loci dans le contexte international-, l'exposition présente les oeuvres et les auteurs qui incarnent le mieux un regard ironique et décomplexé sur les stéréotypes culturels.
Ce livre guide éclaire notre parcours dans un Séville artistique insolite aussi prometteur ou stupéfiant que déconcertant.
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