Un conte de fées égyptien qui tourne au drame : c'est le témoignage terrifiant de sa vie au côté de son mari musulman que Jacky Trevane, d'origine anglaise, nous livre ici à coeur ouvert. Brimades, humiliations, violences conjugales, privation totale de liberté... Quand la jeune femme comprend qu'elle a perdu tout contrôle sur sa vie, il est trop tard. Emprisonnée dans un monde et une culture qui ne sont pas les siens, elle est l'objet d'une surveillance de tous les instants. De la solitude à la terreur, elle subit les pires vexations, avant de se décider à fuir avec ses deux filles, Leila et Amira, pour leur offrir une vie meilleure.
Fatwa est le récit poignant d'une femme qui, aujourd'hui encore, vit recluse, sous la menace d'une fatwa. Si son mari la retrouve, elle risque la mort...
Un récit véridique, poignant certes, impossible de ne pas y être sensible, toutefois on ne peut s’empêcher de penser que l’auteure a fait preuve d’une grande irresponsabilité et d’un manque de maturité certain.
A 23 ans elle part en voyage en Egypte, où dès le 1er jour, après s’être foulée la cheville elle suit chez eux 2 jeunes-hommes qui lui propose de l’aider. Déjà, là, on se dit mais qu’elle inconscience ! Suivre 2 inconnus, même en France, cela me parait de la folie mais alors en plus dans un pays étranger !
Prise en charge par la famille de ses hommes, elle va rester dormir chez eux et passer ses vacances avec tout ce petit monde. 10 jours plus tard, la voilà qui épouse Omar, l’un des 2 hommes… bon… là aussi on s’interroge… épouser quelqu’un au bout de 10 jours quel qu’il soit parait quand même bien stupide.
Evidemment les premiers temps bien idylliques vont céder la place à des conditions de vie quasi Moyen-Ageuses et au commencement de la violence d’Omar envers Jacky. Certaines scènes sont particulièrement terribles, sur Jacky et puis celle qui aura lieu sur la petite Leïla, leur première petite fille.
Si chaque fois elle pardonne à son mari ses actes de violences, elle va enfin un jour comprendre qu’il n’est plus possible de rester avec lui en Egypte, qu’il en va non seulement de sa vie mais aussi de celles de ses filles.
Aucune date n’est indiquée au cours du récit mais vu que le livre que j’ai a été édité en 2005 et sachant qu’à la fin l’auteure indique que ses filles ont la vingtaine, j’en déduis que cette histoire est arrivée dans les années 1985.
On y découvre les mœurs, la façon de vivre des égyptiens dans un milieu plutôt défavorisé et puis le triste récit d’une jeune femme un peu trop insouciante qui s’est retrouvée sous l’emprise d’un homme violent loin de son pays d'origine où les droits des femmes sont bafoués.
histoire dramatique, racontée sans mauvais esprit, vraiment touchante
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