"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« C'était il y a quatre mois, lors de mon premier face-à-face avec les rigueurs de l'hiver saint-amandois. Trois discrets élèves du lycée où j'exerce comme pion m'ouvraient les yeux sur leur étrange faculté de se transformer en une improbable et redoutable créature. Je fus terrorisé. Mais ils m'aidèrent à surmonter mes peurs pour comprendre leur place dans l'ordre naturel des choses. Je devins leur meneur, et l'un d'entre eux mon gardien.
Partager cette expérience dans mon premier témoignage fut éprouvant mais me servit de thérapie post-traumatique. Je restai convaincu qu'après cela plus rien ne pourrait m'effrayer.
Jusqu'à ma confrontation avec quelque chose de plus grand, plus fort, imprévisible. Et pour la première fois : maléfique !
Cet ouvrage relate les événements survenus après ceux rapportés dans mon premier témoignage. »
J’ai apprécié la deuxième partie du tome 2. Cela m’a fait plaisir de retrouver les personnages si attachants de l’auteur et personnage principal, Frédéric Bellec.
Les idées sont intéressantes et dans la lignée des précédents tomes. Si en général je ne lis pratiquement jamais de romans qui se déroulent sur plusieurs tomes, pour Exilium c’est un peu l’exception. L’avantage c’est que même si on ne les lit pas les uns à la suite des autres ou que l’on espace la lecture de quelques mois le lecteur n’est pas perdu et retrouve assez rapidement ses repères…
Les légatis sont amusants et attachants. On ne peut que les apprécier et avoir envie d’en découvrir plus sur eux.
Ce qui m’a le plus manqué ce sont les descriptions. L’univers de l’auteur donne toujours envie d’en savoir davantage et le fait qu’il n’y a que peu de détails est assez frustrant. Personnellement j’en voudrais plus pour vraiment me mettre à la place des protagonistes.
Je ne suis pas arrivée non plus à m’imaginer les lieux même si ces derniers sont un peu plus détaillés que le reste.
Je serais curieuse de lire ce roman avec davantage de détails et d’informations surtout concernant les réactions, sentiments et quotidiens des légatis.
Les chapitres sont assez longs mais cela ne m’a pas gênée ! L’écriture de Frédéric Bellec est prenante et nous donne envie de vouloir découvrir la suite.
Ce qui m’a peut-être un peu gênée c’est que dans un même tome il se passe, selon moi, trop de choses. Les retournements de situations sont trop nombreux et finalement cela enlève un peu de réalisme à l’histoire…
Je pense que les idées mises en avant à la fin du roman auraient dû être intégrées dans un autre tome. On se doute évidemment que tout ne fait que commencer.
Le prochain tome va sûrement être intéressant mais je me demande aussi jusqu’où Frédéric Bellec va nous amener.
Si on découvre d’autres petites informations sur le monde des légatis les retournements de situations sont plus mis en avant. Au final je suis certaine que leur monde et leurs particularités sont encore très peu exploités et c’est frustrant.
Durant la majorité du roman c’est le personnage du surveillant, qui est aussi l’auteur, qui est le point de vue le plus mis en avant, il aurait pu être intéressant d’alterner un peu plus souvent avec les légatis ou les autres protagonistes.
En résumé, un roman qui malgré quelques défauts m’a une fois de plus plu. C’est un univers assez original qui mérite que l’on s’y attarde.
Si vous ne connaissez pas encore Exilium alors tentez l’expérience et vous en ressortirez changé, j’en suis sûre !
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/search/label/affaire%20n°368
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !