80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Eli est un clochard, brisé, au bout du rouleau, Belle une prostituée qui cherche à fuir son mac. Matthew est un jeune homosexuel, Seven un tueur à gages sans pitié. Ils ne se connaissent pas mais se retrouvent ensemble sur le même bateau... en partance pour l'Enfer. Un Enfer un peu particulier, qui pourrait être New York mais n'en est qu'une copie... franchement décalée. Tous quatre, armés de leurs seuls soucis et accompagnés par un étrange personnage, n'ont plus alors qu'une idée en tête : trouver un moyen de s'évader. Après le monumental Livre de toutes les heures (Vélum et Encre, parus dans la collection Lunes d'encre aux Editions Denoël), Hal Duncan offre avec Evadés de l'Enfer ! un court roman explosif qui confirme tout son talent.
Roman Rock'n'Roll. Du basique mais de classe. Hal Duncan (dont je dois lire le « Livre de toutes les heures », diptyque plus ambitieux précédant ce roman-ci) ne fait pas dans la dentelle mais fonce « tout schuss » (pour mieux en ressortir) dans le ventre de l'Enfer, où il a envoyé (plutôt violemment) quatre « pécheurs » : un tueur, une prostituée, un clochard et... un homo ! On est, bien sûr, dans la parodie, Duncan règle ses comptes avec la religion catholique mais également avec notre société (infos omniprésentes, laissez-pour-comptes « oubliés »...), et il le fait à la kalachnikov. Une fois pigé le principe de base, ce petit roman se lit d'une traite comme un écossais ingurgite un « dram » et on ressort du pub, pardon, du livre, légèrement groggy, un vague sourire aux lèvres. Qu'en reste-t-il au matin ? Comme après une grosse virée, la sensation d'avoir vécu un truc fort dont les détails s'estompent aussi vite que le soleil se lève. En attendant les suites (Duncan a parlé d'une trilogie).
Putain de mal de crâne !...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année