Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
En 1942, Gabriel et sa famille, des Juifs polonais émigrés en France, tentent de survivre dans Paris occupé par les Allemands, qui les privent de leurs moyens d?existence et de leur dignité. Pas encore de leur vie. Gabriel n?a que quatorze ans quand, au matin du 16 juillet, les Juifs de Paris sont raflés par la police française aux ordres des nazis. On les transfère au Vélodrome d?Hiver, dans le XVe arrondissement. Comment se douteraient-ils que le Vél?d?Hiv? sera la première étape sur la route de l?extermination? Pour eux, la solution finale débute ici, à cinq cents mètres de la tour Eiffel, dans ce vélodrome où l?on entasse treize mille personnes, hommes, femmes, enfants, vieillards, sans sanitaires suffisants, sans nourriture, sans intimité ni endroit pour dormir et avec pour toute réponse à leurs cris de colère et de détresse un peloton de gardes républicains armés et résolus. Beaucoup se découragent. Pas Gabriel Wachman. Il finit par trouver un moyen de s?échapper. Pour lui, il n?y aura pas d?Auschwitz, mais tout de même la peur, les collabos, l?abandon, le monde hostile et cette immense douleur de ne rien savoir de tous les siens. Il lui faudra tenir jusqu?à la fin de la guerre. Gabriel Wachman demeure aujourd?hui l?un des rares survivants du Vél?d?Hiv. Il nous le raconte dans un témoignage historique, poignant et inédit, enrichi par l?écriture forte d?un auteur reconnu, Daniel Goldenberg.
Une courageuse évasion!
Aussitôt dit, aussitôt fait!
J’ai lu d’une traite le témoignage d’Anna Traube sur son évasion du Vél’d’Hiv lors de la rafle de Juillet 1942. Elle raconte comment avec l’aide d’un médecin de la Croix Rouge, d’un ingénieur des Eaux et Forêts (Gaston Roques), elle parvient à s’échapper du Vél’d’Hiv après y être restée quelques jours mais surtout, avant d’être déportée comme beaucoup d’autres juifs vers des camps.
Cette jeune femme de 20 ans, a su faire preuve de beaucoup de courage et d’audace pour éviter le pire à sa mère, son frère et elle-même. Elle tient tête aux deux policiers français (un en civil, l’autre en uniforme) qui viennent l’arrêter, elle et sa famille bien-sûr. Son père étant déjà en Zone Libre et attendant leur arrivée, ce 16 Juillet, ils ne restent que Anna, sa mère et son frère dans l’appartement. Elle réussit à détourner l’attention des deux policiers pour faire échapper son frère et sa mère (qui grâce à elle ne connaitront pas « l’attente » du Vél’d’Hiv) malheureusement, elle ne réussit pas à s’échapper tout de suite. Mais, elle a su faire preuve de détermination et parvient à ses fins avant de partir dans un convoi pour un des nombreux camps. Après quelques temps à rester cacher, elle retrouve sa mère et son frère. Tous trois parviennent à rejoindre son père en Zone Libre mais non sans difficultés.
Dans ce témoignage, Anna raconte aussi sa vie d’avant et sa vie d’après la Guerre.
L' histoire de Anna Traube a inspirée un des personnages du film La Rafle malgré quelques différences, je trouve que l’esprit et le caractère d’Anna ressortent bien dans le jeu de l’actrice qui interprète son personnage.
J’en profite pour faire une petite parenthèse sur la maison d’édition qui publie ce témoignage, Le Manuscrit.com, qui publie plusieurs témoignages dans une collection appelée « Témoignages de la Shoah » en collaboration avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, dont Simone Veil est la présidente d’honneur. Ces livres possèdent plusieurs ISBN car ils sont disponibles sous différentes formes.
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