La protéine -amyloïde (A ) est nommée du fait de sa ressemblance avec la substance formée dans les dépôts de l'amidon. L'attention des chercheurs a été attirée du fait que dans la maladie d'Alzheimer, on observe son accumulation massive formant des dépôts présents dans le cerveau des sujets atteints. Comme bon nombre de molécules secrétées, le taux circulant de l'A est fonction de l'équilibre entre la voie de sa biosynthèse et celle de sa dégradation. Dans la majorité des cas d'Alzheimer, la synthèse de l'A n'est pas modifiée. L'accumulation de l'A pourrait donc s'expliquer par un défaut dans la voie de sa dégradation. Ceci passe par l'étude du catabolisme de cette protéine et la caractérisation des enzymes impliqués. Dans ce livre, les travaux de recherche de Maï Panchal démontrent qu'il existe un même mécanisme de dégradation de l'A largement distribué dans divers types cellulaires. Elle a caractérisé les enzymes responsables de ce processus normal de dégradation. Lors du vieillissement cellulaire, les cellules subissent diverses modifications, leurs enzymes pourraient alors perdre leur capacité à éliminer l'A , celle-ci pouvant alors s'accumuler et former des dépôts.
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