Toute société assure à ses membres une transmission de valeurs indispensables à la vie. A ses premières heures l'école implantée dans une société traditionnaliste en Afrique était un tremplin indifférencié de mobilité sociale. Mais, il s'avère que le choix de filières instigue une reproduction sociale et sexuelle à l'exemple de celle active dans le système occidental depuis que l'école africaine s'institue comme un canevas courant d'éducation. La présente recherche a pour objectif de déterminer les facteurs qui sous-tendent le choix de filières des élèves du secondaire. En effet, au Burkina Faso, le cursus scolaire arrive au terme des cycles finaux à une différenciation par les filières littéraires et scientifiques. Il ressort de l'analyse des données recueillies que le choix n'est pas factice, il repose sur le socle social qui l'imprègne de ses réalités sociales, économiques et culturelles. Ainsi, l'aisance socioéconomique détermine le choix de filières scientifiques précurseur d'une meilleure rentabilité professionnelle. Par conséquent, il faudrait procéder à une démocratisation de l'accès aux filières afin qu'il soit fonction des qualités intrinsèques des élèves.
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