Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Une auteure jeune et naïve rencontre sur un salon, un journaliste.
Elle ne réussit qu'à obtenir son mail.Très vite, le temps devient pervers, un temps double, celui de l'envoyer, du recevoir. Peu à peu la narratrice perd le contrôle d'elle-même dans une correspondance de plus en plus chaotique et déchaînée.
Anne CALIFE dissèque tous les attributs de ce nouveau phénomène de la cyberdépendance : esclavage, enfermement, perversité et jouissance.
Se connecter à Internet, c'est se connecter à son propre gouffre, son propre infini.
L’auteur est prise au piège. Prise au piège, d’internet, prise au piège de sa boite mail.
De la rencontre avec un journaliste romancier rencontré à un salon du livre vont naître des années de correspondance par mails. Plus jamais de rencontre physique. Juste ces mails, sympathiques au début, dévastateurs à la fin. Une véritable addiction à ces mails « envoyer-recevoir ». Un clic, une véritable obsession.
Et on sent monter cette obsession au fil des pages. Obsession accompagnée d’une perpétuelle remise en question, d’une mésestime de soi. L’attente d’une réponse, toujours. Des connexions qui renvoient à ses propres angoisses.
Le mécanisme de la dépendance est fort bien décrit. Un problème très actuel, celui des dangers du monde virtuel et de ses illusions.
Ouf ! On est content quand la narratrice parvient enfin à échapper à cet esclavage.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !