Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Ère précaire figures ; du travailleur dans le cinéma italien du XXIe siècle ; entre drame et comédie

Couverture du livre « Ère précaire figures ; du travailleur dans le cinéma italien du XXIe siècle ; entre drame et comédie » de Brigitte Le Gouez et Anne Boule-Basuyau aux éditions Michel Houdiard
Résumé:

Depuis le tout premier court-métrage tourné a la sortie des usines Lumière, depuis les mythes visionnaires que sont Metropolis ou Les Temps modernes, le cinéma a souvent accordé une place de choix a la figure du travailleur. Si l'émergence du « precariato » avait, dès le début des années 2000,... Voir plus

Depuis le tout premier court-métrage tourné a la sortie des usines Lumière, depuis les mythes visionnaires que sont Metropolis ou Les Temps modernes, le cinéma a souvent accordé une place de choix a la figure du travailleur. Si l'émergence du « precariato » avait, dès le début des années 2000, attire l'attention des journalistes, des sociologues, des cinéastes ou des romanciers, et des universitaires, le domaine de la représentation filmique restait souvent a la périphérie de leurs investigations. C'est une volonté partagée de placer ce domaine au centre de l'attention qui a présidé a la réalisation de ce volume. Les contributeurs ici réunis parcourent des oeuvres de fiction produites en Italie dans les deux premières décennies du XXIe siècle pour y capter les reflets d'un délitement - celui du statut du travailleur - tandis que la précarité devient une condition structurelle du travail salarié, dans une société caractérisée par ce que le sociologue Robert Castel a nommé « la montée des incertitudes ». De nombreux réalisateurs italiens, connus et moins connus - Amelio, Milani, Francesca Comencini,Valsecchi, Sibilia, De Matteo,Virzi ... - nous en renvoient l'image. Héritier de ce qu'on a appelé « la comédie a l'italienne », le cinéma transalpin sait souvent faire rire de situations qui, plus naturellement, porteraient au désespoir: faut-il y voir un préalable a la réflexion (ou a la rébellion) ou, au contraire, un anesthésiant propre à endormir toute velléité critique? C'est autour de ces questionnements que des chercheurs universitaires pour lesquels le cinéma est un terrain de recherche mais parfois aussi une pratique, sont invites ici a croiser leurs regards.

Donner votre avis

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.