Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
On a pu penser que de la fondation de la première colonie agricole pénitentiaire à Mettray, en 1839, à la Libération, les mineurs délinquants étaient détenus dans ces rurales " maisons de correction " qui leurs étaient spécifiquement réservées. À la Libération, l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante aurait permis de remplacer ces " bagnes d'enfants " par des structures véritablement éducatives gérées par l'éducation surveillée, cette nouvelle direction du ministère de la Justice créée spécialement pour cette tâche. Or, en France, la prison " ordinaire ", parfois dissimulée sous une appellation trompeuse, a toujours joué un rôle déterminant dans la prise en charge des mineurs délinquants. En consacrant son travail de thèse à l'incarcération des enfants et des adolescents au XXe siècle, Élise Yvorel éclaire d'un jour nouveau, non seulement l'histoire de la justice pénale des mineurs, mais plus largement l'histoire des rapports que la société française entretient avec la fraction la plus fragile de sa jeunesse. L'auteure se livre notamment à une analyse fine, méticuleuse, détaillée de la vie quotidienne car c'est bien dans le fonctionnement effectif de la prison que se mesurent les évolutions et les pesanteurs de l'institution carcérale. Grâce à ce livre, ces enfants que l'on ne voulait pas voir, commencent à sortir de l'ombre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"