"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Kennedy Marr, écrivain provocateur vivant à Los Angeles dans l'insouciance de ses dettes et difficultés familiales, reçoit un prix littéraire richement doté pour l'ensemble de son oeuvre. En contrepartie, il doit s'engager à enseigner un semestre dans une université anglaise où son ex-femme est professeur et où vit sa fille, qu'il connaît à peine.
Je n'ai pas aimé du tout ce genre, ce style d'écriture... Pas accroché au point que je ne l'ai meme pas terminé... J'ai lu les 50 premières pages puis j'ai abdiqué.
Nom: Marr
Prénom: Kennedy
Age: 44 ans
Résidence: Los Angeles, Californie
Profession: Écrivain prodige - le plus jeune à avoir jamais figuré parmi les finalistes du Booker Prize mais n'ayant plus écrit une ligne de fiction en 5 ans. Préfère jouer au “script doctor” pour remplir son compte en banque.
Hobbies: Addiction à l'alcool et au sexe, très forte tendance à faire souffrir ses proches. Aime par dessus tout claquer son argent même s'il se trouve au bord du gouffre financier.
Signe particulier: Vient de se voir attribuer, à la surprise générale, le prestigieux prix F. W. Bingham de l'Université de Deeping dans le Warwickshire où il va devoir enseigner pendant 1 an….
Kennedy Marr… un personnage haut en couleur s'il en est.... Egoïste, bagarreur à ses heures, addict, peu respectueux des autres, notre personnage est un véritable “enfant terrible”. Si tous les éléments sont réunis pour rendre ce personnage détestable, l'auteur parvient, en un tour de main, à nous faire rire de l'absurdité de cette vie ultra superficielle, sans profondeur.
“Enfant terrible”, malgré les apparences, n'est pas une simple critique du monde cinématographique hollywoodien mais un regard posé sur le rapport aux autres, la famille aussi étonnant que cela soit.
Quelque peu décontenancée à la lecture des premières pages du récit, je me suis vite plongée dans la vie quelque peu “chaotique” de notre personnage.
A travers un récit à la fois drôle, touchant, parfois agaçant et trash, John Niven nous présente les multiples facettes, insoupçonnées et insoupçonnables, de cet écrivain qui vivant sa vie à 200 à l'heure, va se retrouver confronté à ses souvenirs, ses doutes, mais aussi à la “réalité” qu'il tentait jusqu'ici de fuir.... Un très bon moment de lecture que je recommande vivement mais à ne pas mettre en toutes les mains :)
Je remercie Babelio ainsi que les éditions Sonatine pour m'avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre d'une Masse Critique.
Kennedy est l'exemple type de l'anti-héros : machiste, arrogant, vulgaire, dépensier, inconscient. Rien ne donne envie d'être ami avec ce personnage des plus antipathiques qui cumule les aventures. Écrivain à succès, il vogue sur sa notoriété pour se tourner vers la réécriture de manuscrits pour le cinéma pour lesquels son expertise est vivement demandée. Et il ne se donne pas la peine de répondre à son éditrice ou aux autres personnes chargées de sa carrière lorsqu'on lui demande l'avancée de son nouveau roman. Mais à part l'écriture, Kennedy ne prend rien au sérieux dans la vie. Pourtant, il y a des choses qui vont remettre en question son mode de vie. Kennedy va devoir faire face à sa vie, dans laquelle tout ce qu'il pensait acquis semble tomber en ruine. Mais aussi faire face à sa mortalité, à la précarité de l’existence face à la maladie. Des bouleversements dont il va sortir changé, grandit...
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/05/enfant-terrible.html
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