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Magalie aurait aimé vivre. Elle habitait la marge, la margelle, le bord du trou : il a suffi d'un pas, elle a glissé. Son quotidien rempli d'ombres menaçantes la meurtrissait tellement que, se faufilant dans son esprit, le seul recours, à ses yeux, est devenu la mort.
Ce récit, ce sont les ultimes moments vécus par nous tous avant de plonger véritablement dans le chaos. Je retrace les derniers jours de mon amie, mes derniers jours dans le lien avec ta maman, et je crois que tout cela que je voudrais mettre dans cette longue lettre que je t'ai promise, hier, c'est à la fois pour ne pas oublier, mais aussi, surtout, pour m'adresser, pas exclusivement à toi, aux autres également. À ceux qui ont connu Magalie, à ceux qui ont aimé quelqu'un qui s'est donné la mort. C'est à toi que cette lettre est destinée, Yohann, mais pas seulement. En France, le nombre de décès par suicide est supérieur à celui des accidents de la route.
J'ai respiré un grand coup, puis j'ai osé « Nous ne savons pas où elle est, à cette heure, mais si si elle est allée jusqu'au bout comme tu le penses, là tu n'es responsable de rien. » J'ai enfoncé le clou. « Tu n'es pas coupable. »
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