Au terme d'une traque impitoyable dans les forêts de Lainio, en Laponie suédoise, un ours féroce est abattu. Dans sa panse : les restes d'un homme...
Cette macabre découverte est suivie quelques mois plus tard par l'assassinat d'une femme à coups de fourche. Chargée de l'enquête, la procureure Rebecka Martinsson ne tarde pas à recouper ces faits a priori sans rapport : les deux victimes avaient un lien de parenté ; ils étaient père et fille. Mais ils ne sont ni les premiers ni les derniers à disparaître, comme si une étrange malédiction frappait leur famille...
Après le succès de Tant que dure ta colère, asa Larsson, star du polar scandinave, part sur les traces d'un terrible et lointain secret, dans les paysages crépusculaire et inquiétants du Grand Nord suédois.
Trigger warning dès le démarrage de ce thriller, cinquième opus de la saga consacré à Rebecka Martinsson, la procureure et roman policier et psychologique de l'écrivaine suédoise Åsa Larsson.
Dans une courte introduction, Asa Larsson évoque Baal une divinité, qui met la puce à l'oreille sur le thème du sacrifice dans cette enquête. Une atmosphère sombre, glauque.
Croyance, Chiens, Familles, Enfants, Ours, Vengeance, Héritage.
Rebecca est un personnage attachant, le suspense est maintenu, dans une campagne nordique nous sommes emporté par l'ambiance, une lecture agréable mais trop rapide, mon bémol est le rythme, on retrouve aussi quelques références aux enquêtes antérieures et la vie personnelle de Rebecka. Une traque impitoyable dans les forêts de Lainio, en Laponie suédoise.
"Le policier et maître chien Krister Eriksson arrêta sa voiture devant la maison de Rebecka Martinsson. De loin, il avait vu la lumière allumée dans la cuisine et au premier étage et avait ressenti l'habituel pincement au cœur."
"Les jolies femmes sont une denrée rare à Kiruna. Non qu'elles soient vieilles. Kiruna est une ville nouvelle habitée par une population jeune. Mais la dureté de l'existence dans cette région à vite fait der marquer leurs traits. Les filles perdent leurs joues rondes. Elles s'habillent avec des vêtements d'homme et s'emmitouflent dans des châles en grosse laine pour lutter contre le froid. "
En sacrifice à moloch de Asa Larsson
Cela faisait un bon moment que ce livre était dans ma PAL (Pile à Lire), lorsqu’ attiré par la couverture sur lequel un ours brun couvert de neige montre ses crocs, j’ai décidé de me plonger pendant quelques soirs dans la lecture de ce roman enrubanné par le titre du prix du meilleur polar Suédois. Au terme d’une traque impitoyable nous dit-on en page quatre de couverture, dans les forêts de Lanio un ours féroce est abattu. La police est alors alertée pour effectuer différents prélèvements. Dans son estomac, l’on découvre dans le bol alimentaire, les restes d’un homme. L’enquête permettra d’apprendre qu’il s’agit d’un homme disparu depuis plusieurs mois Frans Usilato. Quelques mois plus tard, sa fille Sol-Britt est assassinée dans sa chambre et le médecin légiste Pohjanen, conclu qu’elle a été tuée à coups de fourche. Chargée de l’enquête l’ex-avocate fiscaliste réputée Rebecka Martinsson devenue procureure est chargée de l’enquête qui lui est très rapidement retirée du fait de l’intervention auprès du procureur général, de Carl Von Post, un procureur plus attentif à mettre des bâtons dans les roues de Rebecka, et ainsi reprendre à son compte cette affaire, pour vite désigner un coupable et redorer son blason auprès des journalistes, ayant été quelques années auparavant fait passer pour un crétin en s’étant trompé de coupable dans l’affaire du meurtre de Viktor Strandgard, élucidée par Rebecka Martisson. Pour Rebecka Martinsson qui établit en un premier temps la filiation entre les deux victimes, son intuition la porte à penser que ces faits, qui à priori sont sans rapport, ont en fait un point commun. Le fait que deux membres d’une même famille meurent dans des circonstances peu banales à quelques mois d’intervalles méritent, si l’on peut dire que l’on creuse un peu le sujet, n’est-ce-pas ? C’est ce que va donc faire notre procureure, qui en passant n’a absolument pas le même rôle que ceux en France, qui dirigent la police judiciaire. Celle-ci donc va découvrir que trois années auparavant, le fils de Sol-Britt avait été tué, renversé par une voiture. L’affaire ayant été classée, l’auteur de cet accident mortel n’ayant pas été retrouvé et que l’arrière-grand-mère Elina Petterson institutrice de son état avait été également assassinée après avoir été violée puis massacrée. L’auteur des faits, le superintendant Fasth, de la compagnie minière de Kiruna Hjalmar Lundbohm, ne sera pas inquiété, mais sa fin ne vous laissera indifférent, croyez-moi. Tout au long de ce roman, Asa Larsson, nous fait naviguer entre deux époques, celle de la première guerre mondiale, ou la Suède vend au plus offrant le fer qu’elle a besoin pour ses armées et donc l’Allemagne et ainsi s’enrichit considérablement et notre époque. Par petites touches au fur et à mesure des chapitres, nous pénétrons dans l’intimité des familles et des personnages vivant certes dans un paysage magnifique, les descriptions vous en donneront un avant-gout avant de vous rendre sur internet les admirer, mais combien rudes. Je ne vous dévoilerai pas l’intrigue qui s’est nouée et dont vous suivrez le déroulement pas à pas. Ce livre fait la part belle à différents personnages qui attireront votre sympathie Elina, Hjalmar Lundbohm, Krister Erickson, Marcus et de nombreux chiens dont Véra, ou de l’aversion pour Fasth Maja et le procureur Von Post entre-autre. Quelle est cette étrange malédiction qui frappe cette famille, c’est ce que vous saurez en ayant lu le livre d’Asa Larsson en partant sur les traces de terribles secrets qui se révèleront bien qu’un peu alambiqués plausibles, mais attention de ne pas perdre le fil entre tous ces personnages. Comme le dit bien l’auteure, « j’ai trébuché et je suis tombée. Le livre m’a échappé et je n’arrivais plus à le rattraper. Merci à vous qui m’avez aidée à le retrouver. Hjalmar Lundbohm a vraiment existé. Toute son aventure avec Elina est le fruit de mon imagination. J’invente et je raconte des histoires, c’est mon métier. Je tape sur la tête de Rebecka et je tue des chiens, dans les paysages crépusculaires et inquiétants du Grand Nord Suédois. » Si vous aussi vous voulez connaitre ce que c’est le sacrifice à Moloch, plongez-vous dans ce roman ou vous découvrirez qu’au-delà de la rudesse du climat, l’entraide, la solidarité et la générosité ne sont pas de vains mots entre les hommes et les femmes et cela fait chaud au cœur. Bien à vous.
Ce livre est le cinquième et apparemment l’avant-dernier de la série d’Asa Larsson mettant en scène Rebecka Martinsson. Si on peut le lire seul sans problème, il est intéressant d’avoir pu suivre l’évolution du personnage au fil des précédents opus. Celui-ci débute dans le grand nord polaire avec des chasseurs trouvant des restes humains dans un ours. Puis à Kurravaara, où habite la procureure Rebecka Martinsson, une vieille femme Solt-Britt est assassinée à coups de fourche et son petit fils Marcus disparaît. Rebecka Martinsson fait le lien avec la mort du fils de Solt-Britt mais se fait mettre sur la touche par Carl von Post un collègue jaloux. Et on retrouve tous les personnages attachants des précédents romans : L’inspectrice Anna Maria et son équipe, Sivving le veuf solitaire et voisin de Rebecka, Krister Eriksson le policier défiguré lors d’un incendie dans sa jeunesse et ses chiens. Les chiens ont d’ailleurs une grande place dans les romans d’Asa Larsson, particulièrement dans celui ci avec une scène prenante à la fin.
Mais pour résoudre cette enquête, il va falloir remonter le temps et Asa Larsson nous conte l’histoire d’Elina Pettersson la grand-mère de Solt-Britt institutrice à Kiruna, assassinée elle aussi au début du 20ème siècle. On alterne donc entre passé et présent tout au long du livre.
La force d’Asa Larsson est de nous faire découvrir les conditions de vie parfois difficiles de la Laponie. Dans ce livre elle va plus loin puisque c’est la vie des mineurs de Kiruna qu’elle nous décrit.
Avec son style très agréable et ses descriptions imagées, Asa Larsson sait nous faire partager son amour du Grand Nord. On est immergé dans ce froid polaire et c’est tout juste si on ne remet pas une paire de chaussettes en le lisant !
Excellent polar nordique!
Une enquête dans le Grand Nord suédois, menée tout en finesse par le trio déjà rencontré dans les romans d’Asa Larsson, Rebecka Martinsson la procureure, Anna-Maria Mella l’inspectrice et Krister Eriksson le maître-chien.
Le récit retrace en parallèle de l’enquête, l’histoire d’une institutrice venue s’installer à Kiruna en 1914 qui va tomber éperdument amoureuse de l’homme le plus important de la ville, le directeur de la mine.
Et c’est en remontant à cette histoire vieille de plus de cent ans, que l’équipe va mettre au jour une étonnante série des morts inexpliquées, révélant une machination machiavélique.
Une plongée dans ce pays si froid dehors mais si chaud dedans, où les personnages, sans prétention mais tellement humains et attachants, vont nouer sous nos yeux, des relations profondes, d’amitié et d’amour.
Ce roman m’a captivée et émue et je me suis laissée entraînée dans ce voyage en Suède avec un grand plaisir, impatiente maintenant de retrouver cette équipe dans une prochaine aventure nordique.
Une lecture fluide et agréable pour ce policier suédois. Un petit quelque chose nous pousse à continuer la lecture pour connaitre la fin mais aussitôt il fut fini aussitôt oublié. Je garde un très bon souvenir d’ « horreur boréale» du même auteure et avait donc une attente peut être un peu plus élevé.
En somme, une lecture sympathique mais sans grand engouement
ll est assez rare que j'abandonne un livre, décide de le reprendre et que je finisse par réellement l'apprécier. C'est pourtant ce qui m'est arrivé et je crois que ce qui m'a aidé, c'est que j'ai eu deux trajets en voiture assez longs dans la même semaine. Il me fallait sans doute plus de temps que d'habitude pour entrer dans cette histoire de famille qui fait des allers-retours dans le temps. J'ai aimé l'ambiance glaciale et le lien entre les humains et les chiens et j'ai même failli versé une larme lors d'une scène impliquant un animal (la dernière fois que ça m'est arrivé, j'avais dix ans et on s'est tellement moqué de moi que je n'ai plus jamais lu de romans mettant en scène des animaux en public). Ici, l'amour n'est pas idéalisé, bien au contraire et j'ai davantage suivi l'histoire pour les personnages que pour découvrir l'assassin. Mais ceux qui aiment les codes du polar ne devraient pas non plus être déçus. C'est typiquement le genre de livres que j'aime écouter mais je ne suis pas certaine que je l'aurais remarqué sans le Prix Audiolib.
Ce roman suédois démarre par la découverte macabre de restes humains dans l'estomac d'un ours féroce tout juste abattu ...
Quelques mois plus tard, une femme est assassinée à coups de fourche ...
Rebecka Martinsson, la procureure de ce grand nord suédois, chargé de l''enquête, découvre des liens familiaux entre des récents décès sans rapport les uns avec les autres ... la victime de l'ours, un accidenté de la route, un cambriolage ...
Parallèlement, on découvre la genèse de la ville de Kiruna, l'exploitation minière qui a fait sa richesse et la vie au début du XXème siècle entre mine et usine , entre propriétaires, contremaîtres et ouvriers, entre notables et domestiques, entre hommes et femmes ...
Ce n'est qu'en toute fin de roman que tous les fils se croiseront et contribueront à faire de ce roman l'un des meilleurs de l'auteur, dont je ne rate aucun opus :)
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