80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En cette année du soixantième anniversaire du cessez-le-feu entre la France et l'Algérie, Viviane Campomar nous livre un roman qui explore les événements dans une perspective nouvelle. Par l'attention que porte une adolescente, joyeuse et nonchalante, sur les silences et contradictions de son père, elle nous invite à entendre un récit tout en finesse sur les douleurs de la guerre et les blessures du déracinement. Prises dans les lacets du temps, les relations familiales sont soumises à l'arbitraire des non-dits, enlaçant tour à tour les peines, les doutes, les peurs et les chagrins. Loin de se complaire dans le manque ou le ressentiment, l'auteure parfume son récit de flocons de fleurs et, par la grâce d'une écriture extrêmement sensible, parvient à cicatriser des pans entiers d'une histoire en lambeaux.
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