En l'autre bord arrive après de très nombreux films sur la condition des émigrés et le racisme ordinaire auquel ils sont exposés dans notre pays : il fait vivre pour nous une Antillaise, Dorothée, seule avec ses trois enfants à Paris. Dans ce film, on aime que le souci de la vérité ne conduise pas à l'indifférence ou à la tiédeur et qu'en même temps une légitime passion n'oblitère pas ce souci de la vérité. Jean Delmas (Jeune Cinéma) Elle s'appelle Joséphine comme celle qui avait obtenu de son empereur d'époux le maintien de l'esclavage aux Antilles. Cette Joséphine-là est ouvrière agricole, mère de 6 enfants. Cette Joséphine-là, c'est la femme martiniquaise, c'est le peuple martiniquais, digne, douloureux, et pourtant ne demandant qu'à laisser éclater, si possible, sa joie de vivre...... C'est un témoignage qui nous ramène à la dure réalité des Antilles démythifiées. Abbé Manlius (Aumônier de la Communauté Antilles-Guyane)
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