"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'adaptation tout en délicatesse d'un roman-phénomène qui allie l'optimisme des comédies de Capra à la fantaisie et la mélancolie de l'Écume des jours Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur " Mr. Bojangles " de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible et extravagant.
C'est elle qui a adopté Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l'appartement. C'est elle qui n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom...
Beaucoup parlent d'amour fou, mais j'ai plus ressenti de la folie enamourée... L'album est très beau, le récit parfait, mais j'ai été perturbé tout du long par cette folie, et surtout révolté par la conclusion au regard du petit bout de chou.
Ayant vu le film auparavant, c'est vraiment l'histoire qui est en cause et n'a pas pris avec moi. Je n'ai aucune envie de lire le roman, sans dénigrer ses probables qualités.
Il y a parfois des rencontres qui ne s'opèrent pas.
Un roman multi-primé, une adaptation graphique rééditée chez Steinkis et aujourd’hui un film avec Virginie Efira et Romain Durys… et j’en oublie (voir l’adaptation de Christian Cailleaux et les sublimes images chez les courts tirages)
Sans négliger le travail scénaristique d’Ingrid Chabbert, le plus de cette version BD, c’est incontestablement le dessin de Carole Maurel.. Je vais me répéter mais elle parvient à insuffler une sensibilité épatante à ses personnages. Par leurs regards passent toutes les émotions… et elles sont nombreuses dans ce récit.
Dans les yeux du fils bien sûr, mais aussi dans le sourire du père et dans la folie de la mère, énergie sans limites et tornade inarrêtable….
On avance, chamboulé par toutes ces émotions qui deviennent peu à peu troublées tant on devine la fin d’un chemin qu’on sent inéluctable…. Un chemin envoûté par le chant de Nina Simone.
Au final, un album superbe, émouvant et troublant… un amour fou qui saura faire vibrer ton cœur de lecteur.
Une BD splendide d'un point de vie graphique mais également du point de vue de l'histoire... bien la fin m'ait arraché le coeur! A découvrir sans plus attendre!!!
Quelle délectation de tourner les pages de ce roman graphique, un écrin d'amour et d'humour, qui renferme pourtant un trésor de désespoir. On découvre une famille décalée, mais dont on se prend immédiatement d'affection. On y croise même Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule tranquillement dans leur vie. Un jeune garçon qui regarde, émerveillé, ses parents danser et s'aimer. Et ce couple si atypique et si amoureux ! On envie et admire l'amour qui les unit, et que rien ne semble entraver. Et pourtant, ce jeune couple devra surmonter des obstacles de plus en plus difficiles et qui risqueraient de teinter leur ciel d'une triste couleur noire. L'amour fou n'aura jamais aussi bien porté son nom, malheureusement.
Ce roman graphique est superbe, un feu d'artifice de couleurs qui parvient à illustrer l'amour et la joie de vivre qui unit ces êtres. Il sait également devenir sombre, lorsque l'heure n'est plus à la fête.
https://devoratrixlibri.wordpress.com/2018/08/31/en-attendant-bojangles-le-roman-graphique/
Qui n'a jamais rêvé d'une vie où la fête serait l'unique priorité ?
Dans le roman d'Olivier Bourdeault, nous partons à la découverte de cette famille singulière qui laisse les grains de folie se disséminer partout où ils passent. Ingrid Chabbert et Carole Maurel ont réussi à les mettre en image...et encore il en manquerait presque !
J'ai trouvé la bande dessinée très fidèle et cohérente avec le livre et j'ai replongé avec délice dans cette histoire qui m'avait bluffée. Les dessins sont parfaits, j'aime la représentation qui a été faite des personnages, ils sont modernes et laissent déjà transparaître un peu de cette folie qui habite cette famille notamment avec la coiffure de la mère qui est un coiffé / décoiffé bien adapté aux situations. Les couleurs sont très agréables et nous font plonger dans cette nostalgie que l'on ressent quand le moral baisse et puis les touches de couleurs plus soutenues (la robe de la maman par exemple) nous permettent de redonner une touche de dynamisme.
Le texte n'est pas repris dans son intégralité bien sur mais nous retrouvons ce qu'il faut pour comprendre et pour retrouver les sentiments éprouvés à la lecture du roman. J'ai aimé l'ambiance de la bd autant que celle du livre. J'ai eu de l'empathie pour les personnages et plus particulièrement pour le petit garçon comme celle que j'avais éprouvé en lisant le roman.
J'ai beaucoup apprécié l'originalité de l'oeuvre, que ce soit en bande-dessinée ou dans le roman. Ecrire sur la folie est un pari osé car personne ne sait comment celle-ci peut entrer dans votre vie... Pour nos personnages, la promesse de l'avenir faite lors de leur mariage n'a jamais eu autant de sens que lorsque Bojangles à commencer à entrer dans leur vie !
Et vous, êtes-vous prêts à aimer à la folie ?
(re)Découvrez "En attendant Bojangles" si ce n'est pas déjà fait !
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